Amaranthe
The Catalyst
Genre power metal/death metal mélodique
Pays Suède
Label Nuclear Blast
Date de sortie 23/02/2024

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Trois ans et demi après son dernier opus, Amaranthe revient en force avec son tout dernier album, The Catalyst. Si vous êtes prêts à être assaillis de mélodies et de synthés épiques, joignez-vous à moi pour ce voyage intergalactique !

L’album s’ouvre sur le morceau éponyme, The Catalyst. Dès l’introduction, l’auditeur est envoûté par des atmosphères électroniques et futuristes. Tel un vaisseau qui s’apprête à effectuer un voyage intersidéral, le morceau s’éveille doucement. Puis arrive la batterie, augmentant la pression, ensuite les guitares, un cri est lâché, et décollage ! Accueilli par l’harmonieuse voix d’Elize Ryd, on est projeté dans un refrain entraînant, rythmé par d’excellentes ambiances électroniques. Le morceau suivant, Insatiable, revêt des allures davantage pop que le précédent, offrant un refrain très dansant. Dans celui-ci, on remarque tout de suite les multiples talents de leur chanteuse de longue date, capable d’alterner entre une voix très puissante type power metal à une autre plus pop. La troisième chanson, Damnation Flame, débute avec du clavecin, qui m’a beaucoup fait penser à Fleshgod Apocalypse. Le morceau continue avec de belles envolées lyriques et un étonnant bridge ramenant le clavecin du début.

L’album avance avec Liberated, qui exploite pleinement le potentiel des trois chanteurs : Elize Ryd (voix claire), Nils Molin (voix claire) et Mikael Sehlin (growls). Moins rapide que les autres, ce morceau est tout de même très entraînant. Ensuite, Re-Vision commence avec une ambiance synthwave (genre musical que j’apprécie beaucoup) et plus de synthétiseurs que d’habitude. Grâce aux harmonies vocales, le refrain est très puissant ! Le sixième morceau, Interference, est doté de couplets très rapides, presque rappés par Mikael Sehlin. On approche la fin avec des riffs très propices au headbanging, complémentés par le jeu de batterie de Morten Løwe Sørensen.

Ensuite, avec Stay a Little While, le sextuor suédois nous propose quelque chose de complètement différent du reste de l’album : une ballade. L’instrumentation, qui se compose majoritairement d’un piano, de violons et même de flûte, permet de mettre en valeur les sublimes voix claires d’Amaranthe. Cette ballade se termine en une explosion épique, c’en est presque émouvant ! Le prochain morceau, Ecstasy, change drastiquement du dernier. Très énergique, le refrain présente des touches de disco, ce qui le rend très fun à écouter. Ensuite, Breaking the Waves débute avec un jeu de batterie très intéressant, pour aboutir sur un refrain comme on les aime chez Amaranthe, entraînant et puissant, mené par les harmonies vocales.

On continue notre voyage intersidéral avec Outer Dimensions. Aux deux tiers du morceau, on assiste à un superbe solo de guitare par Mörck, épicé par une petite dose de tapping, très flashy, bien que trop court ! En onzième position dans l’album, Resistance consiste en un véritable hymne, invitant l’auditeur à prendre métaphoriquement d’assaut le siège de l’empire intergalactique et libérer le système solaire tout entier. Plus sérieusement, la deuxième moitié du morceau donne un peu plus de place au chanteur growl, qui peut pleinement s’exprimer à travers un breakdown. En approchant la fin cet album, on arrive à Find Life, assez lent au début, mais qui accélère progressivement et est doté d’un bon solo de guitare, ainsi que d’un petit arrière-goût de metal industriel. Attaquons désormais la dernière étape de ce voyage avec Fading like a Flower, qui est une cover de la ballade très connue du groupe de pop rock suédois Roxette, mais amaranthisé ! Tout sauf une vulgaire reprise, ce morceau final est agrémenté de double grosse caisse, de riffs lourds et de couplets growlés.

Que dire à propos de cet album outre le fait qu’il est excellent ? Les voix sont phénoménales, je suis surtout impressionné par la vitesse et l’agressivité des growls du nouveau venu Mikael Sehlin, sans parler des envolées lyriques des deux autres chanteurs, tous les trois alternant les couplets d’une manière très dynamique. De plus, les atmosphères électroniques composées par Olof Mörck (également guitariste) apportent véritablement un plus à Amaranthe, ce qui rend leur death metal mélodique/power metal très entraînant et vraiment fun à écouter. Tout ceci s’accorde parfaitement avec l’esthétique et le contenu lyrique de l’album, axés sur la technologie et le futurisme. Pour conclure, The Catalyst est un album très accessible et peut servir comme bonne entrée dans le magnifique monde du death metal mélodique/symphonique.