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Si j’ai bien compris le concept, Rage Behind essaie, grâce à cet album, de nous aider, dans ce monde cruel qui nous attire vers les abîmes, afin de nous mener vers l’éminence. Ces cinq Français signés chez Atomic Fire Records officient masqués.
Le début de l’album ne m’a pas convaincu, la prod m’a semblé trop lisse, ou peut-être y avait-il un groove auquel je ne suis pas habituée. Tout en est-il qu’à partir de The Blind, septième morceau des douze proposés sur Emicence or Disgrace, mes oreilles se sont réveillées grâce aux rythmes de la batterie d’Edward Vale.
L’intro de Wordwide Hostility nous plonge, peut-être, dans un cimetière d’où l’on ne peut sortir, un encrage bienvenu dans leur univers. Les musiciens sont sans nul doute de bons techniciens et Vitali Lukas assure au chant.
Je dois saluer le rythme entêtant de The Reign avec son refrain qui risque de faire chanter plus d’un métalleux en concert. À l’écoute suivante, je confirme ma préférence pour les morceaux de la deuxième moitié de l’album et je me dis que cela doit donner sur scène. A vérifier !