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Après le succès de leur EP Raw Nights sorti en 2020, le groupe allemand Karloff vient littéralement nous cracher leur premier album en pleine face. Pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de les découvrir, je vous offre une petite description, quelque peu surprenante, mais celle-ci vient directement des artistes. Karloff se voit comme le dernier groupe de soirée, celui que l’on retrouve en train de vomir dans tous les coins du bar, anarchique au possible et toujours présent pour terminer les fûts.
Punk jusqu’au bout des ongles, il ne faut pas s’attendre à ce que l’on retrouve habituellement dans les squats ou dans certaines salles undergrounds. Qualifiés par beaucoup comme étant des « Deathpunker », le groupe arrive sans souci à nous balancer une rythmique thrash accompagnée par des sonorités rappelant celles de Dark Thrones tout en laissant une place importante au Punk. Le Rock se fait également entendre et ce mix de style donne une empreinte personnelle au groupe.
Les huit titres que composent cet album s’enchaînent mais ne se ressemblent pas. Chaque titre à sa propre identité et nous évite de tomber dans la monotonie que trop de groupes nous font subir. Même si techniquement parlant, on reste dans le basique, la production est propre, les morceaux travaillés et l’album défile sans que l’on s’en rende compte.
Si l’on fait abstraction de la voix quelque peu répétitive, ce disque saura faire parler de lui et un bel avenir attend ce jeune groupe.
