Dukkha
Remanence
Genre metal moderne
Pays France
Label autoproduction
Date de sortie 24/09/2021

Site Internet

Dukkha est un groupe lyonnais dont je dois la découverte à la chaîne twitch ADLIVE. Alors, c’est tout naturellement que lorsque l’on apprécie, on en parle dans Metal Alliance !

Remanence est un album de qualité sorti le 24 Septembre 2021, après avoir saupoudré notre monde sonore de singles avec des clips à la hauteur de l’exigence musicale offerte, tout au long de l’année 2021, pour finir le 15 Avril 2022 avec The Lone Lake. Vous pouvez donc acquérir l’album en entier sur le bandcamp du groupe ou savourer chaque morceau en découvrant ses « scopitones ».

Remanence est un album de modern metal produit analogiquement avec des ajouts de violon, violoncelle, chant lyrique et piano dans certains morceaux. Dukkha a l’art de la dentelle sonore et de l’enchaînement technique où chaque note choisie se dépose au creux de votre oreille et vous transmet la puissance et l’harmonie du metal.

Donc, pour en revenir à ma story time : Floki m’a offert l’album, j’étais impatiente de le recevoir (comme une gamine à Noël) et je ne fus pas déçue. D’abord, cet album est beau ! L’objet en lui-même ; la pochette cartonnée, le CD, un livret de paroles (à l’ancienne) et la volonté de faire plaisir aux fans. Au-delà de l’objet une fois déballé, j’introduis le CD dans mon autoradio. Et là… Je comprends que la composition est ciselée, que les introductions sont des hors-d’œuvre et qu’à chaque nouvelle écoute, on apprécie ou découvre un détail supplémentaire.

En effet, j’ai été embarquée dès les premières minutes de Giant Storm, dont vous pouvez écouter la version en feat. avec PY de Buy Jupiter et Dead Kiwi là : https://www.youtube.com/watch?v=0Vcb8U\_fzuY.

La batterie, avec ce rythme si parfait de la double pédale, agrémenté de tout le savoir-faire de Maxime Mangeant, et les guitares de Fabien Belissard et de Maxime Payot qui jouent, se répondent et s’entremêlent pour notre plus grand plaisir.

Ce groupe français m’accompagne presque journellement, avec mon morceau préféré : Karoshi. Tout y est, le rythme, la puissance, la mélodie et le sens. J’aime aussi beaucoup le titre éponyme Remanence, son intro qui va crescendo avec la montée en puissance du thème donné par le clavier et repris par les guitares, se terminant en apothéose avec le chant de Julien Sartorius.

Pour écouter les titres sous un autre angle, on retrouve tous les instrumentaux en fin d’album. Ce n’est pas que le chant fasse défaut à la musique, vraiment pas ! L’énergie instrumentale est complètement modifiée sans le chant et est emplie de technicité. On remarque plus nettement l’empreinte de Jérôme Salomon à la basse.

Bon, si vous ne l’avez pas encore compris, allez y jeter une oreille, les deux, vos yeux sur les clips, votre sensibilité et votre cerveau, maintenant !