Site Internet
Privés de tournées depuis plus d’un an, les Death Angel ont réalisé une performance live pour mettre derrière eux une période plutôt difficile. Le chanteur Mark Osegueda le clame haut et fort, la scène c’est toute sa vie, et même si c’est étrange de jouer sans public, c’était l’occasion de retrouver son exutoire. Son chant thrash reconnaissable, parsemé de cris cathartiques lui permet d’évacuer toute la frustration accumulée, pour la plus grande joie des fans qui retrouvent les Death Angel en très grande forme.
L’originalité de Bastard Tracks, comme son nom le suggère, a été de sélectionner des morceaux rares qui ont peu, voire jamais été joués live, sur 35 années de carrière. Rob Cavestany, guitariste, avoue qu’il a fallu se réapproprier des morceaux. Ce 15 titres démarre calmement en guitare acoustique sur Lord of Hate puis accélère avec Where They Lay que le groupe n’avait pas rejoué depuis dix ans. La guitare rythmique de Ted Aguilar ne faiblit pas tout du long et nous porte jusqu’à Alive and Screaming en final qui nous annonce clairement que les Death Angel sont toujours prêts à en découdre.
The Bastard Tracks est une rétrospective de la carrière musicale de Death Angel, un retour aux sources marqué par la pochette avec un ange de la mort en t-shirt noir, veste à patch, les tripes bourrées de vinyles et de cassettes. L’époque punk thrash fraichement dépoussiérée aux côtés de titres plus récents marque une belle évolution du groupe depuis ses débuts qui ont clairement défini le style unique de Death Angel. Une belle redécouverte, en attendant de retrouver les cris du public sur la tournée américaine en avril 2022.