Memories of a Lost Soul
Redefining Nothingness
Genre gothic black/death metal
Pays Italie
Label My Kingdom Music
Date de sortie 07/10/2022

Site Internet

Ne connaissant pas le groupe Memories of a Lost Soul, je partais dans l’écoute de son dernier album sans a priori ni attentes ! Créé en Italie en 1995 et comptant six albums à son actif (incluant Redefining Nothingness dont je vous parle ci-après), le groupe est présenté comme un groupe de gothic / black / death metal.

Ce que je retiendrai de l’écoute de l’album Redefining Nothingness, dans son ensemble, c’est avant tout les mélodies, qu’elles soient posées ou énergiques, et la voix, qui procure à ces mélodies un chant puissant. Dans la veine de Rotting Christ ou de Dark Tranquillity, Memories of a Lost Soul mériterait une présence plus remarquée sur la scène metal.

Globalement, je dirais que pour tout amateur du genre black / death / gothic, l’album est très sympa à écouter et vaut d’aller y jeter une oreille, puis d’y retourner. L’introduction, They’re Coming from the Stars annonce bien la couleur : l’opus sera mélodique et entêtant. Puis, à l’écoute de la chanson suivante, c’est un peu l’interrogation : The Prometheus’ Key débute sur un rythme franchement agressif et sans transition qui donne l’impression d’écouter un autre album. Très vite, la chanson passe à un autre rythme, plus cohérent avec ce qui précède, et qui nous fait retomber sur nos pattes.

C’est d’ailleurs, ce que l’on pourra (légèrement) reprocher à Redefining Nothingness : une batterie parfois incohérente (ou trop « présente », comme sur Alien Artifact) avec la mélodie et l’ambiance goth de l’album. A l’écoute d’une chanson comme Eternal Darkness, il convient néanmoins de nuancer ces propos puisque tout bonnement parfaite, batterie incluse. Il s’agit donc plus d’un reproche mineur que d’un défaut omniprésent.

L’album propose également la bonne surprise d’une instrumentale très sympa, In the Circle of Time, qui vous fera voyager là où votre imagination et votre inspiration auront envie de vous emmener (moi, perso, pour vous donner une idée, je suis allée du côté de chez Radagast le Brun, dans un délire de forêt enchantée. Ne me demandez pas pourquoi…). En somme, l’album propose des chansons posées mais aussi quelques chansons plus énergiques, avec du chant growl mais aussi du chant clair, qui se combinent, vraiment pas mal du tout ! Si The Eyes of Nothingness, qui clôt l’album, fonctionne très bien, on peut simplement regretter que la fin de la chanson, qui marque la fin de Redefining Nothingness, ne soit pas plus travaillée, à l’instar de l’intro de l’album. Bref, l’album ravira plus d’un amateur de bonne musique et mérite que vous alliez explorer la discographie du groupe si « + si affinités » !