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En 2014, dans la région danoise de Midtjylland, plus précisément dans la ville du bord de mer d’Aarhus, Livløs est né. Il faudra attendre deux ans pour que leur premier EP voie le jour de manière indépendante. Puis en 2018, ils sortent Into Beyond, leur premier album, et toujours en indépendants. Après sa sortie, Simon Olsen, le chanteur qui est aussi dans le groupe Baest, est remplacé par Niklas Lykke, passé chez Wayward Dawn, groupe de Death Metal danois.
Et on se retrouve en 2021, là où le groupe revient pour sortir son nouvel album, cinq ans après avoir changé de chanteur, et faire découvrir ce changement de voix au grand public. En effet, celle-ci est clairement différente, Niklas est capable de chanter de plusieurs façons, parfois proches du Death ou du Grind. Un autre grand changement, le groupe signe chez Napalm Records pour sortir ce fameux And Then There Were None, composé de neuf titres pour un peu moins de quarante minutes d’écoute.
L’album s’ouvre sur le titre éponyme, And Then There Were None, pas le temps pour une introduction : on est directement balancé dans les ambitions violentes du groupe. Leur style reste très mélodique et part un peu dans tous les sens, mais sans que cela ne soit pour autant inaudible. Le deuxième titre, que j’adore tout spécialement, Serpentine Supremacy, se veut plus rythmé par des riffs de guitare légers et frénétiques, les passages où le chanteur chante plus aigu avec la basse qui domine sont magnifiques et apportent un côté groovy au morceau, malheureusement le plus court. On en saute un pour atterrir sur Pallbearer et sa courte intro qui nous laisse flotter un peu dans les airs avant de nous fracasser au sol avec la suite, plutôt extrême, mais où des mini-solos de guitare sont glissés un peu partout pour un rendu très agréable. Kistefjael est le seul titre où guitares acoustique et électrique cohabitent, et laissent tous les autres musiciens de côté, une originalité de toute beauté. Titre qui est en fait l’intro de Drenched in Turmoil qui a, lui, des allures de Black Metal dès les premières notes mais qui tourne vite Death Metal.
J’ai eu envie de vous parler de cet album après l’avoir moi-même acheté à sa sortie, attiré par la pochette, je ne connaissais pas du tout Livløs, on retrouve dans cet album énormément d’influences de groupe que j’aime beaucoup, comme Baest, Thulcandra, This Ending, Night Crowned ou encore Eye Of Purgatory . Si vous aimez l’un de ces groupes, je vous conseille d’aller jeter une oreille sur And Then There Were None.
