Lord of the Lost
JUDAS (Damnation/Salvation)
Genre Metal gothique
Pays Allemagne
Label Napalm Record
Date de sortie 02/07/2021

Site Internet

Lord of Lost est de retour non pas avec un mais deux albums, Damnation et Salvation, qui composent JUDAS, dont la sortie était prévue pour le 2 juillet 2021 sous Napalm Records.

La première partie, Damnation, est introduite par le titre Priest, qui offre une magnifique entrée en matière avec une intro plutôt intéressante suivie de riffs lourds bien rythmés. La voix de notre cher Lord (Chris Harms) est toujours aussi mélodieuse et entraînante.

Le titre suivant est un des premiers dévoilés par Lord of the Lost et s’intitule For They Know Not What They Do. Le début est plutôt symphonique avec une voix toujours mémorable. Je ne me rappelle pas avoir autant séché une musique que celle-ci car tout est bon dans ce titre, que se soit la partie musicale ou la partie vocale, tout est parfaitement à sa place.

Your Star Has Led You Astray, le morceau suivant, est composé d’un rythme régulier mais ce n’est pas défavorable pour autant, c’est justement ce qui lui donne beaucoup de cœur.

Lord of the Lost continue de m’impressionner avec Born With a Broken Heart et The 13th mais ceux-ci, je vous laisserais les découvrir par vous-mêmes, sinon cette chronique serait aussi longue qu’une bible.

In the Field of Blood est satisfaisant et plutôt tranquille, ce qui permet de nous faire voyager juste le temps d’un morceau.

Damnation se poursuit avec 2000 Years a Pyre, un hybride musical entre la douceur et le brutal. Ce qui est juste explosif et excellent à l’écoute.

On poursuit notre écoute avec un peu de douceur et de tranquillité avec Death is Just a Kiss Away, qui est le titre le plus doux de cette première partie. Je l’ai écouté au moins une dizaine de fois consécutives, car cette composition est reposante et sa partie vocale plus que magnifique.

Vient ensuite The Heart is a Traitor, un titre bien ancré dans leur style musical. Une partie vocale bien homogène entre le clair et le scream qui donne encore plus envie de continuer l’écoute de JUDAS.

Nous arrivons gentiment au terme de la première partie, mais avant cela il nous reste tout de même trois titres qui concluent Damnation en beauté. Euphoria, un titre rempli de douceur auditive, Be Stiller and Know suit droit derrière avec son rythme régulier qui donne juste envie de faire des headbangs et qui se calme le temps d’un instant, pour repartir de plus belle avec des riffs jouissifs.

The Death of all Colors conclut cette première partie avec beaucoup d’émotions, ce qui permet à Damnation de tirer sa révérence avec le plus grand calme.

Personnellement, je pense que Damnation est un album tellement excellent qu’il sera difficile de s’en passer. Car on sent que les artistes de Lord of the Lost savent tout à fait ce qu’ils font, et ce qui est encore plus fort, c’est qu’ils le font bien, très bien même.

Passons de suite à la seconde et dernière partie de JUDAS: Salvation.

Tout commence avec The Gospel of Judas. Dès le commencement, on sent que cette partie risque d’être un chouilla plus brutale que la précédente tout en gardant une certaine ligne directrice, ce qui n’est pas pour me déplaire. Au contraire, j’attends la suite avec impatience.

Avec Viva la Vendetta, l’attente n’aura pas été très longue. Ce titre est clairement mon préféré, toutes parties confondues. L’entrée en matière est juste incroyable et accompagnée d’un refrain des plus dingues que j’aie pu écouter depuis des années.

Argent est le titre suivant, bien plus doux que les précédents mais tout autant entraînant. C’est avec ce genre de titre que l’on voit que Lord of the Lost n’a plus à rien à prouver, tout est dans la perfection.

Salvation continue sa route avec The Heartbeat of the Devil. Un tempo plutôt lent, pour rappeler un battement de cœur peut-être ? Il faut noter que Chris Harms excelle tel un Lord au niveau vocal, tout ce que sa voix arrive à transmettre à travers les paroles et les chansons est juste incroyable et je respecte beaucoup cela.

Je vous laisse vous faire votre propre avis sur les deux titres suivant: And It Was Night avec un tempo un peu plus rapide et My Constellation, plus tranquille et dont la partie instrumentale est toute autant magnifique que la partie vocale.

The Ashes of Flowers et son intro laissent planer le suspens quelques instants. Et si j’en faisais de même en vous laissant aller l’écouter de votre côté et vous faire votre propre opinion ? Allez, bonne écoute, on se retrouve tout de suite après. Promis, je vous attends.

C’est tout bon, tout le monde est de retour pour la suite ?
Continuons avec Iskarioth, un titre plein d’énergie et surtout avec une instrumentale prête à arracher des sapins.

Lord of the Lost nous prouve encore une fois qu’ils sont dignes d’être seigneurs avec A War Within. Ce morceau commence magnifiquement bien avec une intro plutôt lente et douce pour tranquillement monter d’un cran et casser votre petite coquille émotionnelle.

Nous voilà bientôt à la fin de cette deuxième partie de JUDAS mais ne vous en faites pas, il reste tout de même trois titres qui valent clairement le coup d’œil (enfin d’oreille dans notre cas).

A World Where We Belong fait beaucoup de bien, en l’écoutant on se sent plus calme. Après une dure journée de boulot, ça détend plutôt bien.

L’avant-dernière piste de Salvation est une instrumentale de 2 minutes 44 intitulé Apokatastasis, qui nous calme encore plus profondément et nous permet de nous recentrer sur nous-mêmes.

Work of Salvation conclut Salvation et JUDAS de manière exceptionnelle et digne de Lord of the Lost.

Pour ma part, j’ai adoré cette deuxième partie de JUDAS car étant différente de Damnation, bien qu’il y ait des recoupements entre les deux albums, cela m’a permis d’écouter et d’apprécier toutes les merveilles de Lord of the Lost à leurs justes valeurs. Cet album est un des meilleurs que j’ai pu écouter ces dernières années.