La salle était déjà bien remplie quand les cinq membres de Twenty Five Sixty sont montés sur scène. Représentant la partie punk de cette soirée, les musiciens n’ont pas déçu, grâce à des riffs qui font office de rappel nostalgique au punk des années fin 90/début 2000, tout en ayant leur propre saveur aux notes épicées. J’ai particulièrement aimé le travail du guitariste soliste, qui n’hésitait pas à rajouter de la mélodie à chaque occasion. Je voudrais aussi souligner la participation très spéciale de deux individus en morphsuit noire qui ont passé le set à motiver le public en partant des mosh pits, de quoi créer une bonne ambiance pour le début de cette soirée.
Par la suite, Polygraph prend possession de la scène. Pour la petite anecdote, la personne avec qui je parlais dehors au début de la soirée n’était nul autre que le guitariste rythmique de ce groupe. Il m’avait alors dit qu’il avait hâte de jouer, ce qui s’est vérifié tout le long de la performance ! Les six membres du groupe sont énergiques et poussent cette énergie au travers de la foule qui se déchaînait. Les deux chanteurs sont des bêtes de scène et font de cette dernière leur terrain de jeu. De plus, ils sont descendus à plusieurs reprises dans la foule, pour faire participer les spectateurs au travers du micro ou tout simplement faire du headbang à leurs côtés. De leur côté, les musiciens tirent leur épingle du jeu en nous servant des bons riffs hardcore et des breakdowns bien placés. En résumé, Polygraph aura livré une représentation très solide avant la tête d’affiche.
Enfin, c’est au tour de Death Note Silence de nous en mettre plein la vue et les oreilles. Ce n’était pas la première fois que je vois le groupe en concert ; je ne suis donc pas surpris de constater que, comme à chaque fois, il délivre la marchandise. Du deathcore brutal comme on l’aime et comme on en attend des vétérans de cette soirée ! La fébrilité de la foule se faisait ressentir, qui était, à ce moment, super intense : du mosh pit, du hardcore dancing, du circle pit et tout ce qu’on à l’habitude de voir dans ces démonstration de « danse » brutale. Tout cela soutenu par une musique puissante assénée par tous les protagonistes présents sur scène : un batteur précis, une basse présente, des guitares avec des riff solides et, bien entendu, un chanteur dont l’intensité n’avait d’égale que la prestance sur scène. Death Note Silence était le groupe parfait pour finir cette superbe Party de Noël metal/punk. Une soirée du temps des fêtes que j’ai pris beaucoup de plaisir à couvrir. Les groupes présents méritaient tout ce que la foule leur a offert et la foule méritait tout ce qui à été offert par les musiciens. Joyeux Noël et bonne année à tous !
