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Enfin voici la sortie de l’album de Oceans, Hell Is Where the Heart Is ! Arrivé plus tôt dans l’année sous forme de trois EPs, nous avons enfin le rassemblement de l’ensemble.
Les quatre premiers morceaux sont exactement les mêmes que sur l’EP Hell Is Where the Heart Is Vol.1 : Love, qui fut l’objet d’une autre chronique que vous pouvez retrouver ici sur notre site.
Poursuivons avec le reste de l’album ! Enchaînant avec Longing, qui est en soi un discours, une sorte d’entre-deux dans le déroulement des morceaux. Durant cinquante-trois secondes, c’est un homme qui nous parle de ce que nous pouvons ressentir lorsque nous avons le cœur brisé ; nous avons tendance à le mettre en cage pour le protéger. C’est ce phénomène qui est décrit d’une plume de maître par le groupe.
Le premier EP était un petit bijou, l’album qui en ressort est une pépite. Il est parfait dans sa continuité. Les premières compositions décrivent l’état de frustration suite à une rupture, puis la période où le cœur est brisé et ne cherche que du réconfort. La chaleur d’une autre personne. Cet état est décrit parfaitement dans I Want to Be Whole Again. Les paroles sont un crève-cœur, ajouté à la voix remplie d’émotion du chanteur. Nous sommes transportés dans les émotions que le groupe nous livre.
Enchainant ensuite encore sur des émotions négatives, l’écoute continue avec Living=Dying. Représentant encore une fois comment une rupture peut être dommageable pour les émotions humaines et nous rend instable. Frustration, isolation, découragement, voici les émotions véhiculées par cette composition.
L’album se termine sur Hell Is Where the Heart Is, éponyme. Cette chanson termine parfaitement l’opus. Elle est intense et montre l’étendue vocale de Timo Schwämmlein et le talent des musiciens. La batterie est intense et rapide du début à la fin, les notes de guitare sont tout aussi rapides, sur lesquelles s’ajoute une basse très grave qui vient se joindre à l’harmonie des instruments. Si nous pouvons associer une chanson au post-metal metalcore, je pense que celle-ci est la parfaite association des deux genres.
En conclusion, je dirais que cet album est épatant du début à la fin. Il transmet parfaitement à l’auditeur les émotions que le groupe voulait représenter. En suivant le déroulement des compositions, nous découvrons une histoire émotionnelle puissante. Je lève mon chapeau à Oceans pour ce coup de génie. Que vous dire d’autre, si vous aimez le post-metal et le metalcore, allez les découvrir. Que ce soit Hell Is Where the Heart Is ou ses autres albums, vous ne serez pas déçus de leur contenu !
