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Formé en 2005, le groupe Betrayal a sorti son deuxième album intitulé Disorder Remains le 16 avril 2021, soit cinq ans après Infinite Circle. Depuis ses débuts, la formation évolue dans le Death Metal pur et efficace, mais aussi légèrement influencé par le Black Metal.
La pochette reste assez minimaliste visuellement, tout en étant truffée de nombreux symboles sataniques. Le blanc et le noir sont à l’honneur, elle est ornée d’une statue à quatre bras qui trône au milieu de crânes. On y trouve aussi un sablier et un vieux bouclier.
Disorder Remains s’ouvre avec une intro intitulée Ignite, une minute et quatre secondes de pur mélodique – symphonique qui nous emporte, accompagné par le rythme des baguettes du batteur qui se fracassent sur le tom basse. L’intro laisse place au titre Rise, où l’on découvre la voix du chanteur, assez particulière, très criarde et se rapprochant du Black Metal. Il chante parfois à la limite du « parlé », sur un rythme instrumental moins soutenu que précédemment, donnant lieu à des passages magnifiques. Ghost Of Mind, quant à lui, apporte des sonorités qui ressemblent un peu à celles qu’on retrouve dans le Metalcore. La voix fait penser à celle de Randy Blythe, chanteur chez Lamb Of God. A un peu après la moitié de l’album vient Chaos Reigns, morceau à la guitare sèche, accompagnée par quelques paroles dans un style très macabre et funeste, puis on bascule sur Devouring Nothingness, la compo la plus groovy de l’ensemble. On y découvrira aussi un grand nombre de solos purement géniaux.
L’album est composé de douze titres, pour une durée totale de quarante-huit minutes et quarante-neuf secondes. Les musiciens nous livrent le meilleur d’eux-mêmes avec d’excellents morceaux mêlant Death et Black Metal, pour un résultat brutal, tout en restant mélodieux.
En ce qui me concerne, j’attends déjà leur futur album, tellement il me tarde de voir ce groupe avancer et évoluer avec le temps !!!
