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Ah ! Le voilà, le petit cinquième de nos chers gaillards de Warpath. En effet, le groupe n’est pas tout jeune, ayant été formé en 1991, et ses deux premières galettes furent produites par Andy Classen (Asphyx, Holy Moses), vous voyez le genre ? C’est donc peu dire qu’il revient en force, car il nous offre un disque bien généreux. Avec ces quatorze titres, du pur gros son, le groupe nous montre qu’il n’a pas perdu de son agressivité. Préparez-vous à en découdre, les Hambourgeois débarquent !
Warpath nous propose un thrash souvent teinté de crossover. Plutôt pas mal, d’autant que la voix de Dirk Weiss se mêle parfaitement à ce style. Une voix bien caverneuse qui plaira aux fans de notre cher défunt LG Petrov… Les deux premiers titres, The Last One et Disharmonic Revelations, partent sur un rythme plutôt bourrin, histoire de mettre tout le monde d’accord sur le fait que le groupe ne s’est pas ramolli d’un poil. Pourtant, la maturité se fait vite sentir, avec notamment l’excellent titre Parasite qui part en direction d’un thrash death bien lourd, avant d’enchaîner sur un bordel de solo (excellent job des gratteux). Sinon, le titre Visions of Reality nous embourbe par son ambiance apocalyptique avant de déchaîner un Scars de nouveau rapide mais avec une nouveauté cette fois : des refrains en allemand. Il ne faudrait pas oublier l’origine du groupe, quand même… Aucun doute, ce Disharmonic Revelations est une très bonne pioche. Généreux en titres comme en solos remplis d’émotions, le skeud devrait ravir les fans de groupes comme Ektomorf, ce dernier étant, selon moi, une bonne comparaison, tant dans le son que dans les riffs qui passent du lourd au blast beat. Le tout est clos par The Unpredictable Past qui est tout simplement un bon titre de doom, parfait pour se remettre les pieds sur terre après tant de débauche.
