Achelous
The Icewind Chronicles
Genre Heavy Metal épique
Pays Grèce
Label No Remorse Records
Date de sortie 17/03/2022

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Achelous est un groupe de heavy metal épique grec fondé en 2011, initialement un projet solo de Chris Achelous. Unique compositeur et instrumentiste de chansons atmosphériques aux sons extrêmes, Chris sortit deux démos avant d’être rejoint en 2013 par le chanteur Chris Kappas, permettant ainsi à la formation de devenir un groupe à part entière.

C’est ce 17 mars qu’est sorti le dernier album d’Achelous. Intitulé The Icewind Chronicles, cet opus est composé de huit chansons totalisant une quarantaine de minutes, cette fois sur le label No Remorse Records. Il s’agit d’un deuxième album pour le groupe, après son premier en 2018. Avec Chris Achelous à la basse et Chris Kappas au chant, le groupe est complété par deux guitaristes, dont l’un assurant également le clavier, ainsi que d’un batteur.

L’album commence avec Northern Winds, où l’introduction nous donne d’emblée une atmosphère de vent glacial, avec une guitare à la sonorité médiévale. La chanson prend ensuite du tonus avec un riff lourd, lent mais épique, qui accompagne un chant glorieux et accrocheur. Me laissant guider par l’ambiance du titre, je m’imagine une horde de guerriers bravant le froid, en marche vers la victoire. Le refrain, plus entraînant, témoigne de l’optimisme et du bonheur qui règne. Le ton pour les prochains morceaux est donné !

La chanson suivante, Flames of War, est encore plus épique et entraînante. Très efficace, elle est soutenue par une batterie au tempo rapide et un chant accrocheur, j’ai l’impression que le groupe a voulu mettre le paquet sur ce morceau. S’ensuivent deux compositions plus axées sur l’atmosphérique, où le groupe a plutôt misé sur une ambiance lourde et lente. Dans mon imagination, je vois les guerriers ralentis par la tempête, avançant difficilement, mais chantant pour garder espoir. Le deuxième de ces morceaux est chanté par une voix de femme, interprétée par Christina Petrogianni, qui ajoute une belle variété vocale.

Les trois compos suivantes reprennent de l’intensité et sont totalement épiques. On découvre alors de très belles mélodies, soutenues encore une fois par un tempo de batterie rapide et un chant glorieux. L’intensité atteint son apogée avec Halfing’s Gem, mon coup de cœur de l’album, qui m’accroche particulièrement en raison de son excellent riff, simple, mais à la sonorité accrocheuse. Ces trois titres regroupent également d’excellents segments instrumentaux, notamment la fin de Face the Storm.

Finalement, l’opus se termine sur Outcast, un petit bijou de plus de sept minutes où le chant masculin de Kappas et le chant féminin de Petrogianni sont réunis dans la première moitié plus calme du morceau, qui monte drastiquement en intensité dans la deuxième, où est combiné le chant guerrier masculin au chœur angélique féminin, soutenus par une musicalité plus rapide et entraînante. De toute beauté.

Quelle belle découverte que cet album ! J’ai adoré la structure des compositions, alternant entre les moments d’ambiances calmes et intenses, le tout permettant à l’auditeur de rester accroché à l’écoute en raison de la grande variété de mélodies et d’atmosphères. Il est ainsi primordial d’écouter l’opus du début à la fin, en respectant l’ordre des chansons, et d’apprécier ainsi l’album comme un tout. Personnellement, j’ai été accroché dès la première écoute par l’énergie et les musicalités épiques des morceaux, puis je me suis surpris à apprécier The Icewind Chronicles, de plus en plus au fil de mes écoutes, redécouvrant une nouvelle expérience à chaque fois.