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Organic, c’est un groupe formé à Bolzano en Italie, dans la magnifique province du Sud Tyrol. Son style se situe dans un death old school à la swedish. Il est composé de Maxi Careri au chant, Lukas Hofer à la batterie, Markus Walder à la basse, et Benny Leiter à la guitare.
Première chose à noter, la pochette est tout simplement sublime. Un crâne avec un casque allemand sur fond de guerre de tranchées. Toujours efficace, créée par l’artiste Vladimir Chebakov, auquel on doit pléthore d’autres pochettes de groupes, ni plus ni moins.
On commence donc ce CD en grande pompe avec Ropedragger. Après une très courte intro, la référence au groupe Entombed se fait de suite sentir en partant sur des riffs toujours aussi gras de son. Les rythmes sont plutôt variés et vous y entendrez un somptueux solo à 1:30.
La suivante, c’est le single de l’album, à savoir Waste Monolith.Un son plutôt rapide qui montre le talent du batteur, surtout à 2:40 avec ce riff qui va vous briser la nuque. Habilement saupoudré de quelques petits beats bien placés sur un mid tempo. Cette musique est tout simplement bien choisie pour donner envie aux auditeurs d’en entendre davantage. Et ça ne s’arrête pas là. La prochaine, Schizophrenic Execution, reste toujours sur ce fond très caverneux qui se ressent dans le chant guttural de Maxi, qui hurle de toutes ses âmes, titre après titre, avec la même intensité. Les fans de Left Hand Path seront dans leur élément. Et il en sera de même pour tout le reste de l’album. Si vous êtes fans de death à la suédoise, vous pouvez l’acheter sans vous poser mille questions. Le son est parfait, la durée d’écoute plus que raisonnable et même si le tout peut paraître un peu répétitif par moments, Il y a énormément de passages qui sortent du lot. On ajoutera encore la puissance du titre The Howling, qui selon moi est le plus recherché et enchaîne les solos. Puis la courte mais néanmoins agressive et rapide Die Schwanzdirn, qui est une chanson juste parfaite pour un wall of death. Avec son zeste de punk, que demander de mieux pour se foutre sur la gueule ?
Bref, un très bon cru vient d’arriver dans le paysage du death metal avec ce Where Graves Abound. Préparez-vous à en découdre.
