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Avec sa pochette créée par Ivan Zann, Sideburn donne le ton, le groupe compte bien mettre le feu ! Le prochain opus du groupe Fire Up sera disponible dans les bacs le 10 juin, histoire de se faire plaisir. Un album des familles, dès les premières notes, c’est bien le son du hard rock, celui avec ce son de guitare si reconnaissable et ce tempo si sympa. En effet, Feel the Heat nous met directement dans l’ambiance, avec un « Feel the Heat » repris en chœur et les deux guitaristes Mikael Riffart et Sickyy Lyo qui jouent en accord, se répondent, solo, enchaînement, alternance et rythmique qui restent dans la tête – Une bonne énergie, en somme.
On continue, tout au long des douze titres de l’album avec le rythme impeccable des musiciens expérimentés, le chant de Roland Pierrehumber, un peu rock, nous emmène dans un monde ZZ Topien. Les chœurs sont toujours présents, peut-être un peu trop, la structure des deux premiers morceaux est similaire. Concernant Sweet Obsession, c’est plus lent mais toujours bien rock, la reprise après le solo de guitare est dans les graves, elle adoucit et approfondit le morceau pendant quelques secondes bien contrôlées.
Le titre Bad Side of Town a une introduction à l’harmonica qui nous amène dans les ranchs des États-Unis, là où le blues a donné naissance au rock. Puis on prend, avec ce groupe suisse, la route 69 avec Heading Down the Road 69, même s’il semble que le riff de départ prenne la route de « Sharp Dressed Man ».
Sideburn Tacos Bar Lausanne 30 août 2021
En conclusion, la prod de Dennis Ward est nickel, rien ne dépasse, les morceaux ont une structure pour la plupart semblable, mais l’album, rythmé notamment par Lionel Blanc à la batterie et Thierry Nydegger à la basse, peut devenir un classique du genre, comme s’il l’était déjà. Dans ce groupe, tous les musiciens donnent de la voix, et jouent à l’unisson. À vos écouteurs, casques, enceintes, caissons de basse et matériel d’écoute en tous genres pour un retour vers le futur.
