Temtris
Khaos Divine
Genre heavy metal
Pays Australie
Label WormHoleDeath
Date de sortie 17/03/2023

Site Internet

Si vous aimez le heavy metal avec des chanteuses à la voix puissante, n’hésitez plus, découvrez Temtris.

Fondé en 1999 sous le nom de Labyrinth, le groupe sort un premier album autoproduit, Threshold, en 2003. Viendront ensuite trois autres albums chez Battlegod Productions puis Ritual Warfare en 2021 chez WormHoleDeath.

Leur dernier album, Khaos Divine, se présente comme une suite du précédent, qui se fondait sur certaines références mythologiques. Il fait la part belle à Genevieve Rodda au chant, magnifiquement accompagnée et soutenue par Anthony Fox et Nadi Norouzian aux guitares, Vane Danov à la basse et Nicholas Bolin à la batterie.

Avec cet opus concept futuriste, Temtris nous emmène à la découverte d’une ville dystopique qui vit des heures sombres. Un nouvel ordre mondial s’est emparé de la population à qui est offerte une chance de vivre presque éternellement mais au prix de la liberté. Le personnage féminin qui figure sur la pochette, Ember, est un aperçu de ce qui nous attend dans l’album : de dos, contemplant un avenir apocalyptique, le personnage semble en passe d’affronter un destin qui ne sera pas radieux et dont tout espoir a disparu. La puissance qui transparaît dans l’attitude d’Ember se retrouve dans les morceaux du groupe.

La chanson titre de l’album, Khaos divine, en est la deuxième piste et le nom donné à la ville. La cité nous est dépeinte dans ce titre introducteur comme sombrant dans le chaos. Tout espoir semble avoir disparu, comme le clip accompagnant la chanson le laisse supposer, aux sons puissants des riffs des guitares jumelles et aux images de destruction. Dès le début de la chanson, la voix puissante de Geneviève Rodda crie le désespoir du personnage : « En regardant le monde je peux voir la décomposition. Sous cette façade je vois le mal qui se cache dans l’argile ». Annonciatrice des titres qui suivent, Khaos Divine ne laisse donc plus de place à l’espérance. Le deuxième titre, Eternal Death Machine, situe Ember au cœur du conflit évoqué dans l’album. L’histoire d’Ember et de la ville qui se délite court ensuite dans toute l’œuvre au son des riffs et des chœurs, portée par les mélodies et le chant et cela jusqu’au point de non-retour, Ground Zero, dernier titre de l’album.

Une histoire de salut, de trahison et de perte d’espoir qui saura ravir les fans du heavy metal, portée par les vingt ans d’expérience du groupe.