Kings Winter
Edge of Existence
Genre Heavy Metal mélodique
Pays Allemagne
Label autoproduction
Date de sortie 01/05/2021

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Quand un couple marié, passionné de musique, et en plus musicien décide de former un groupe, cela donne Kings Winter. Mais n’allez pas croire que ces artistes se prennent pour des rois. Il s’agit tout simplement de la traduction anglaise du nom de la ville allemande où ils vivent : Königswinter. Après son EP Forging the Cataclysm sorti en 2019, la formation se présente officiellement avec son album Edge of Existence.

Sur cet album huit titres, nous faisons face à une quarantaine de minutes de heavy metal teinté de power et de death mélodique. Très influencés par des groupes comme Judas Priest, les Allemands n’hésitent pas à mettre le paquet dès le premier morceau (éponyme). Pour les plus littéraires, une petite surprise vous attend dans l’intro de ce CD. En effet, vous pourrez y entendre une phrase venue tout droit du livre de Michael Crichton : Jurassic Park. Ce choix est un clin d’œil fait à l’auteur, car il a énormément influencé les Dahs pour l’écriture de leurs différents titres.

Kingdom of the Blind, deuxième morceau de l’opus, démarre tel un char d’assaut que rien ne peut arrêter. Des riffs bien lourds, soutenus par une batterie simple mais efficace, accompagnent la voix de Jule Dahs, que rien ne semble perturber. Son timbre de voix peut surprendre durant les premières secondes mais on s’y fait vite et le plaisir de l’écoute n’est pas diminué.

Malgré des influences diverses et variées, Kings Winter n’a aucun souci à rester lui-même, sans se perdre dans des incohérences qui rendent certains albums difficiles à écouter. Cela est flagrant sur le cinquième et excellent titre Ghosts in the Machine. Plus mélodieux que le reste de l’album, ce dernier sort du lot tout en restant fidèle à l’identité du groupe. On pourrait en parler comme étant une version moderne de ce que fait sa compatriote Doro.

Ce qu’il faut retenir de cet album est qu’il est rempli de surprises et, une fois de plus, on constate que l’autoproduction n’est pas synonyme de mauvaise qualité. La production est propre, soignée, et il n’est pas impossible que l’on retrouve ce jeune groupe signé sur un label important dans les années à venir.