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Trois ans après le très bon Cobra Speed Venom, déjà chez Metal Blade Records, les Suédois de The Crown reviennent avec Royal Destroyer pour marquer leurs 30 ans de carrière.
L’album s’ouvre sur Baptized In Violence, morceau court mais très efficace et nerveux qui place directement dans le contexte : point de subtilité ici, seules comptent l’intensité et l’efficacité. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’on est servi! Let The Hammering Begins ! correspond au même genre que le titre précédent, bien que plus long et plus aéré. La production de l’album est très propre, sans en perdre en intérêt. Les blasts sont énergiques et les solo bien réalisés, on sent que le groupe a mis tout son cœur dans les compositions.
Mais le groupe sait se faire plus lent et lourd, notamment sur Glorious Hades, qui, avec ses quelques parties de guitare acoustiques, se détache des autres morceaux et apporte un plus au rendu proposé. Cependant, le titre qui se détache le plus est sans nul doute We Drift On avec son côté Doom mélodique vraiment intéressant, toujours bien porté par la voix hargneuse de Johan Linsdtrand, véritable fil rouge de l’album.
En l’espace de 45 minutes, The Crown a parfaitement rempli sa mission avec un Royal Destroyer de qualité, abouti et travaillé qui devrait ravir bon nombre de ses fans de la première heure et même en ramener certains qui avaient cru que la formation n’avait plus d’intérêt suite à sa dissolution.
