Epica
Omega
Genre Metal symphonique
Pays Pays Bas
Label Nuclear Blast
Date de sortie 26/02/2021

Site Internet

Après avoir annoncé que le groupe faisait une pause en 2018, Epica revient en force avec la sortie, le 26 février 2021, de son 8ème album : Omega. Celui-ci est le dernier album de la trilogie, débutée en 2014, avec The Quantum Enigma et suivi de The Holographic Principle, en 2016.

Avec cet album, le groupe souhaitait évoluer pour passer au niveau supérieur et pour y arriver, ils ont tous contribués, que ce soit pour les paroles ou pour la composition des chansons.
Avec la situation sanitaire, ils ont eu la chance de pouvoir compter sur la participation de l’orchestre philharmonique de Prague, de joueurs d’instruments orientaux locaux et de 2 chœurs dont un avec des enfants.

Omega commence avec une magnifique intro orchestrale : Alpha – Anteludium et enchaîne ensuite avec un morceau qui en est la continuité : Abyss of Time – Countdown to Singularity. Avec les morceaux The Skeleton Key et Rivers, on entend l’impact qu’a le chœur des enfants et comment il apporte une puissante intensité aux textes. Le mariage du Metal Symphonique avec de la musique orientale et ses instruments orientaux dans les morceaux Seal of Solomon et Code of Life, peut nous transporter dans les temps anciens.

Avec ses 13 minutes 24, Kingdom of Heaven prt 3  est le morceau le plus long, mais aussi le plus beau de tout l’album, avec son arrangement orchestral, les chœurs et le chant qui ont un équilibre à donner des frissons.
La puissance de la voix de la chanteuse et l’émotion qu’elle dégage dans celle-ci apportent une intensité dans les morceaux qui est encore plus forte lorsqu’elle se marie à celle des chœurs. L’arrangement musical est impressionnant, que ce soit sur les parties orchestrales ou les parties orientales, celles-ci s’harmonisent très bien avec celle du Metal.

Pour moi, le groupe, qui disait souhaiter passer à un niveau supérieur avec cet album, a réussi à le faire en intégrant un chœur d’enfants qui apportent une intensité phénoménale aux chansons, au point de me donner des frissons et de faire un mélange avec la musique orientale qui nous ramène dans le passé lorsqu’on ferme les yeux. J’ai senti mon âme être transcendée dans les chansons de la première à la dernière.

Pour que vous puissiez vous rendre compte du niveau de cet album ainsi que de l’impacte du chœur des enfants sur celui-ci, je vous invite à écouter Rivers.