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En effet, If Nothing Is offre des compositions Black Metal, mais aussi surprenantes, avec ce soupçon de jazz expérimental qui rappelle le groupe new-yorkais Imperial Triumphant. Chaque titre propose de petites sonorités particulières, Speed, Thrash, qui attisent l’envie de connaître la suite.
L’album démarre par une introduction annonçant doucement une suite puissante.
Sovereign, second titre énergique ! Suivi de Juvenihil, nous plongeant directement dans une douceur, un calme apaisant. Ici, pas de growls, mais une voix claire accompagnée d’un passage au saxophone. Un titre surprenant, inattendu, suivi d’un riff déchaîné combiné à un chant saturé pour, ensuite, retomber sur le rythme principal.
Quatrième œuvre, Anti-horde, nerveux, on apprécie ce retour à la puissance. Il se suit de Dominant Outlaw Nation qui rappelle Juvenihil par ses alternances de rythme.
Nous arrivons à Postapo Calypso, encore un titre surprenant par ses passages instrumentaux jazz.
Dark Space Navigator nous invite dans un univers léger qui progressivement, nous plonge dans un déchaînement musical accompagné de growls, chant clair, et suivi d’un solo de guitare bien exécuté. Ce titre de dix minutes alterne avec brio les rythmes énergiques et sombres.
Intermezzanine se veut être un titre apaisant, nous retrouvons de nouveau une douceur accompagnée de quelques passages énervés.
Apsylum absolute, quant à lui, reprend le déchaînement dont fait preuve ce recueil musical.
L’album se termine sur un titre de quatorze minutes, If Nothing Is, aux rythmes et sonorités multiples.
Une seule fausse note, le manque de puissance des growls alternés du chanteur. Cependant, l’instrumental nous offre une grande puissance.
C’est donc une belle performance pour ce groupe qui a su remettre au goût du jour son premier album, sorti il y a six ans.