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Cathubodua. Formé en 2013, le groupe tire son nom de la « corneille de combat », une déesse celte de la guerre. Les six chansons d’Interbellum pourraient ainsi être le témoignage des moments lyriques que la déesse peut se ménager « entre deux guerres » puisque l’album se nomme ainsi. On commence dans le vif avec Effigy of Aftermath qui part avec une vibe Stratovarius et qui met déjà une bonne couche d’épique et puis… la voix. Quelle claque ! Très versatile et puissante un peu à la façon d’une Floor Jansen. Un vrai plaisir à écouter et déjà envie de découvrir le groupe en concert. Puis on enchaîne sur l’ambiance folk acoustique de Foretelling avec son refrain efficace qu’on est sûr de pouvoir scander en live. Will Unbroken, qui suit, laisse la part belle au violon, très en avant dans le mix, et propose un refrain plus pop. À sa suite, Amidst Gods nous apporte un mood plus sombre avec les fameux galops à la guitare coupés par un refrain lyrique. Celle-là, elle va faire bouger en concert, c’est certain ! The Mirror, quant à elle, nous maintient dans cet environnement plus sombre et le teinte d’onirisme. On ne sait pas trop s’il faut s’inquiéter ou s’émerveiller, le tout dans une ambiance plutôt Disney, du moins, on a tout autant envie de chanter cette chanson que celles des dessins animés du studio américain. Enfin, l’album se clôture sur un titre de plus de huit minutes, Godess Fallacy, qui invite à un voyage épique dans les champs de blé, ceux qui apparaissent à la lumière du crépuscule sur la pochette de l’album.
Interbellum nous donne l’avant-goût d’une épopée future. Autant le premier album du groupe, Continuum, nous plongeait dans un univers de jeux vidéo épique, autant Interbellum nous donne l’impression que l’aventure est réelle. La musique est puissante et est portée par une voix particulièrement remarquable. Cathubodua est un groupe à suivre de près ! Je ne sais pas vous, mais moi je vais aller me tenir informée de leur prochain concert dans ma région.
Line-up :
Sara Vanderheyden : chant & orchestrations
Arvid Vermote : violon
Robin Ritzen : guitare lead
Peter Thielemans : basse
Harald Bouten : batterie
Tom Van Den Bosschelle : guitare rythmique
