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Malgré un dernier changement de line up, en 2013, lors du remplacement du bassiste de l’époque Marko Paasikoski par Pasi Kauppinen, on peut affirmer que les membres de Sonata Arctica savent toujours jouer ensemble. Je vous le dis, le heavy/power mélodique n’est pas mort. Ce groupe me fait penser au groupe de glam rock passé à l’Omega Sound Fest sur bien des points, non pas dans la musique, je vous le précise, mais dans l’état d’esprit consistant à faire perdurer le style que ses musiciens aiment explorer, leur style à eux, même si celui-ci a évolué avec les années.
Ce nouvel opus, Clear Cold Beyond, vous accompagnera sur une cinquantaine de minutes avec des morceaux d’une durée moyenne de quatre à six minutes, qui n’en paraissent pas trop long. La production est impeccable — presque trop pour une afficionada de hardcore telle que moi. Les guitares sont lyriques, tout comme les chœurs parfaitement placés, ce qui donne, j’avoue, un « petit album des familles » qui ne vous lassera pas. Les patterns des morceaux varient et ils exploitent chaque instrument en accordant la mélodie principale à la guitare et au clavier avec harmonie. Ainsi, dans Teardrops, le clavier accompagne la ligne vocale et c’est aussi lui qui fait l’enchaînement direct sur l’introduction de la chanson suivante, Angel Defiled.
Si je devais citer un morceau préféré, cela dépend des moments… aujourd’hui, je dirais The Best Things, sur lequel, à certains moments les instruments ne sont là que pour servir le chant. Un riff répétitif du clavier qui met de bonne humeur et qui fonctionne très bien, et un solo de guitare qui rassure sur la présence de l’aspect metal…
Voilà, en résumé, un classique du genre.