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Aujourd’hui, nous allons parler d’une nouvelle formation qui nous vient tout droit du pays des kangourous, je veux bien sûr parler de l’Australie. Formé en 2022, Mélancolia pratique un deathcore mélodique noirci, qui fusionne des éléments des profondeurs du goth industriel, pour nous concocter une sorte d’univers sonore qui flirte avec l’horreur.
Plongeant les auditeurs dans un récit tortueux de naissance, de vie et de mort, HissThroughRottenTeeth suit une divinité déchue, chassée d’un royaume divin et qui a subi le châtiment de se réincarner en humain doté d’une richesse de connaissances mais entièrement dépourvu de pouvoir. L’album traverse différentes étapes de la misérable existence de la divinité, vouée à répéter un cycle douloureux pour l’éternité. Mélancolia se plonge à pleines dents dans cette intrigue monstrueuse avec des passages inquiétants, des livraisons gutturales et des visuels grotesques, servant une délicate dose de pure terreur.
L’album s’ouvre avec le titre Horror Ethereal qui donne de suite le ton. On est sur du deathcore bien moderne avec un chanteur qui a une voix de dingue. Dans le style, on est clairement sur du Lorna Shore, Mental Cruelty ou encore Signs of the Swarm. Mais par contre, Mélancolia aborde un style vestimentaire qui se rapproche plus du gothique ou de Motionless in White.
On enchaîne avec Dread Will Follow, son intro est sombre et transpercée par des gros riffs de guitare bien aiguisés. Sur la fin du morceau, on peut entendre une belle démonstration vocale de leur chanteur qui flirte avec le pig scream par moments. Ensuite sur God Tongue, la voix est beaucoup plus aiguë et se marie à merveille avec les nombreux breakdowns de la piste. Les deux titres d’après sont dans la même veine, il faudra attendre la fin de l’album avec le titre …A Cold Static Eulogy pour entendre quelque chose qui les démarque des autres, avec des passages chuchotés, car pour le moment, à part leur style vestimentaire, pas grand-chose ne les différencie des autres groupes du genre qui monte en flèche ces dernières années.
En tout cas, ça a plu à Nuclear Blast qui les a signés pour leur premier album studio. Pour ma part, 8 titres pour 36 minutes, c’est un peu maigre, mais suffisant pour un premier jet. Pour le coup, je conseille l’album à tous les amateurs du genre, vous allez aimer ça si vos chanteurs préférés sont Will Ramos, Lukas Nicolai et David Simonich !!