En ce soir du 9 mai 2023, BBA et Crowbar passaient enfin dans l’Ouest de la France, de l’Europe, et ce n’est pas pour nous déplaire, ma photographe du jour, la bien nommée Vanessa, et moi-même.
Arrivées sur les quais de Nantes juste à temps, car le concert de BBA a commencé à 20h15, nous avons pris le temps de nous mettre dans l’ambiance. Cette soirée a un goût d’ouverture de saison avec des artistes qui font du lourd et le plaisir pour tous d’être là, (même le videur avait le sourire). Les choses sérieuses commencent, le public est un peu frais mais Arno et Poun nous embarquent.
Malgré un pincement au cœur dû au changement de batteur, Hervé était mon chouchou, les nouveaux venus ne déméritent pas. En effet, cette année, c’est l’année du changement, et pour certains, du retour dans le groupe.
La prestation scénique et musicale d’Etienne à la basse ajoute à l’ambiance générale qui se réchauffe grandement dès My Mind Is a Pussy.
La setlist est un véritable cadeau, si le dernier morceau est toujours un hymne à Mary, le kiff total est là bien avant, lorsqu’ils nous offrent une madeleine telle que Bulletproof.
Et puis c’est le feu, jusqu’au bout. Comme d’habitude, ils remercient la salle, et tous les acteurs présents. Encore, encore, encore !!
Le changement de matos oblige à une pause qui permet à tout le monde de reprendre son souffle.
Crowbar entre sur scène, après deux morceaux de chauffe et de derniers réglages pour Kirk Windstein, le son gras, lourd d’un sludge ancré au sol retentit dans la salle comble du Ferrailleur.
Pas de circle pit pour ces riffs joués en même temps sur les deux guitares et la basse qui donnent un effet de puissance venue des bas-fonds notamment dans Fixation. L’Ibanez (si je ne dis pas de bêtise) de Matthew Brunson doublée par la basse font s’agiter à l’unisson les têtes des metalleux connaisseurs présents.
En effet, certains chantent les paroles de toutes les chansons. Une référence que je vois pour la première fois sur scène. Leur tournée européenne est toujours en cours, pour notre plaisir et le leur, qu’ils ne boudent pas sur scène.
Un petit message perso : « Hey ! Les gars, trop de larsen tue le larsen ». Mais nous leur pardonnons tout : à 22h30, ils nous offrent du rab juste parce qu’ils nous aiment. Alors, forcément…
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Merci les gars ! Et merci au Ferrailleur qui a toujours une programmation de dingue !
