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Après deux EP (The Black Veil en 2009 et Redemption en 2016) et un album en 2020, The Pit, le groupe parisien de heavy metal progressif formé en 2000 nous revient avec un album de cinq titres, Build and Break. Cet opus est un mélange surprenant et énergique de mélodies et de riffs agressifs soutenus par les deux guitares d’Arnaud et Gast et la basse de Smy, brillamment accompagné par la batterie de Yaume qui nous offre quelques changements de tempo étonnants et le chant alternant les growls et les screams de Lina Victoria, qu’on retrouve aussi au micro des Sleeping Romance.
Le premier titre Run! est introducteur d’une énergie qui déborde de tous côtés. Ça tape dur, ça riffe et le tout est soutenu par le chant toujours puissant et impeccable de Lina Victoria, dont on a du mal à croire qu’elle est la seule soliste tellement ses changements de voix sont rapides.
Never Bending vient juste après pendant un bref moment proposer un semblant de berceuse pour arriver progressivement aux sonorités plus rock, conservant cependant les murmures afin de donner une ambiance plus dark au morceau.
L’ambiance pesante de l’album se renforce après avec Down in Danvers qui fait la part belle à la batterie mais aussi à la guitare avec un solo énergique et puissant, toujours emporté par le chant de Lina Victoria, devenu cri de guerre.
On retrouve avec Build and Break une rythmique propre au heavy metal et l’ensemble se termine en beauté avec Hashtag qui conserve une mélodie similaire et nous propose un solo s’achevant sur une note poussée surprenante.
Un album énergique, qui surprend, qui nous donne envie de taper du pied et de headbanger. On en demandait pas moins, et nous ne sommes pas déçus.