Samael
Ceremony of Opposites
Genre Black Metal
Pays Suisse
Label MDD Records
Date de sortie 23/07/2021

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Et c’est précisément l’objet de cette chronique car Samael a ressorti cette année deux de ses anciens méfaits, à savoir Ceremony of Opposites (1994) et Passage (1996). Ce qui, pour le coup, tombe bien car je ne connaissais pas vraiment le groupe (Rohhhhhh), enfin de nom si, mais je n’avais encore jamais écouté un de leurs albums.

Petit rappel historique avant d’aborder le vif du sujet : Samael a été créé en 1987 dans la petite ville de Sion dans le canton du Valais. A l’origine, Samael baignait dans le black metal avant d’évoluer vers différents rivages : electro, dark ou encore indus.

Mais n’allons pas plus vite que la musique (Ahahah) et penchons-nous sur Ceremony of Opposites sorti en 1994. Encore bien ancré dans le black, le groupe commence néanmoins à évoluer : le tempo se veut plus lent et l’ajout du clavier marque la différence avec Blood Ritual, son prédécesseur.

A la première écoute, je n’ai pas été emballé plus que ça : riffs sympas, batterie monolithique d’Alexandre « Xytras » Locher bien mise en avant, basse ronde de Christophe « Masmiseîm » Mermod et vocaux de Michael « Vorph » Locher à la limite du black. Ma première impression a été de me trouver devant un ensemble de pistes mid-tempo toutes semblables…

Mais quelle erreur ! L’album s’apprécie vraiment au fil des écoutes et l’apport discret du clavier de Rodolphe H. sublime l’ambiance des différents morceaux, notamment sur Baphomet’s Throne. L’identité sonore de Samael prend forme au fur et à mesure : les riffs acérés sont au diapason de la rythmique – limite martiale – ce qui pouvait donner l’impression à première vue d’un ensemble (trop) compact. Mais là encore, les particularités de chacune des pistes se dévoilent petit à petit. Par exemple l’enchaînement de Son of Earth / Till We Meet Again est tout simplement parfait !

Une fois ceci dit, moi je ne sais pas pour vous, mais j’ai bien l’intention d’explorer la discographie de Samael ! Et comme dans l’intro, j’ai mentionné le fait que Passage était également ressorti, je vous donne rendez-vous (ou pas) sur la chronique suivante !