In Flames
Foregone
Genre metal alternatif
Pays Suède
Label Nuclear Blast
Date de sortie 10/02/2023

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In Flames, c’est clairement le groupe qui divise mes potes. Pour dire ça plus joliment, c’est un groupe qui met tout le monde d’accord sur ses premiers albums puis… qui est ensuite extrêmement clivant : on aime ou on n’aime plus ! En ce qui me concerne, j’ai toujours trouvé leurs premiers albums excellents et, même si la suite a connu quelques évolutions, j’ai toujours apprécié (Reroute to Remain forever quoi). J’avais d’ailleurs été choquée de voir que le groupe suédois, originaire de Göteborg, avait presque le même âge que moi, alors que je le voyais plus récent ! Pour l’anecdote, j’avais vu passer sur Facebook (vous voyez, c’est un truc de vieux, Facebook, paraît-il, donc je suis bien de la génération In Flames) une affiche d’un vieux festival de metal avec Septicflesh et In Flames. Je digresse… mais tout ça pour dire que ni le groupe ni son chanteur Anders Fridén (dans le groupe depuis 1995) ne sont si jeunes… alors qu’ils diffusent une énergie incroyable.

Pour en revenir à son actualité musicale, In Flames nous revient donc avec Foregone, quatre ans après I, the Mask (que j’aime bien). Le visuel donne, comme toujours avec In Flames, envie et il n’y a plus qu’à se lancer. Déjà, ce qui fait plaisir, c’est que Foregone fait partie de ces rares albums récents qui proposent une vraie introduction ! Ainsi, l’album s’ouvre sur l’excellent The Beginning of All Things That Will End. Je dis excellent car c’est une putain de bonne intro pour un album. Le reste de Foregone est cohérent, et j’en suis sûre, mettra tout le monde d’accord. Si ce n’est pas l’album de l’année pour moi, il n’en reste pas moins excellent et marque un retour d’In Flames, qui avait peut-être perdu la flamme (+1 pour mon jeu de mots). Il se veut peut-être un peu moins (le mot est un peu fort, je vous le concède) « pop » qu’I, the Mask (que, je radote vieillesse oblige, j’ai même aimé, même I Am Above, j’assume). Globalement, je trouve Foregone assez épique dans les mélodies et la voix de ce cher Anders est dingue. Même s’il y a un peu de chant clair, il y a énormément de growl et j’en avais même oublié à quel point c’était un bon chanteur (bon, on verra au Hell ce que ça donne en live, c’est toujours pareil…) Foregone propose également des chansons hyper énergiques et rythmées, telles The Great Deceiver, Bleeding Out ou Foregone Pt 1. Ce qui est appréciable, c’est qu’il y a aussi des chansons plus posées, notamment l’énorme Foregone Pt 2, mais que l’ensemble reste hyper fluide et cohérent. Si vous êtes bassiste (non, vous ne servez pas à rien…), Cyonosure saura vous rendre hommage (il y a une super ligne de basse très bien mise en valeur tout au long de la chanson). Il y a enfin des chansons, comme In The Dark, qui proposent plusieurs ambiances mais, là encore, c’est parfaitement cohérent. L’album termine sur End the Transmission. Si la toute fin peut paraître brute, il faut se dire que, comme son nom l’indique, la transmission coupe. Ainsi, la chanson termine aussi bien Foregone que The Beginning of All Things That Will End ne le débute. En conclusion, je dirais que Foregone est un très bon album qui marque un retour grandiose pour In Flames. Plus dark, tant dans les ambiances, que les instrus, que la voix, plus profond, plus épique, j’espère ne plus avoir de potes qui me disent « ouais mais In Flames, c’était mieux avant ».