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Formé en 2013, le groupe Ósserp est originaire de Barcelone, et propose un death metal brut qui aborde des thèmes qui vont des créatures mythologiques aux constellations qui entourent notre monde.
L’année de sa formation, le groupe sort un EP en format cassette, nommé Sota el cinturó d’Orió. Il contient quatre titres et reflète parfaitement la personnalité musicale du groupe. L’année suivante, Ósserp partage un split album avec Assot, un autre groupe de death espagnol.
Sang i sutge, leur premier album, sort en 2015 en format vinyle, tiré à 500 copies via le label Kremón Records. Puis l’année suivante, c’est le label Hecatombe Records qui est choisi pour publier Al meu pas s’alça la mort, cette fois sur un format plus classique, le CD.
Tout cet historique nous amène au 19 août 2022, la date à laquelle le groupe a décidé de révéler au monde son troisième album, intitulé Els nous cants de la Sibil • la, sorti de manière indépendante, cette fois-ci ! Il est composé de neuf titres pour une durée de quarante-deux minutes trente.
La pochette est réalisée par le grand Paolo Girardi, qui a déjà quelques chefs-d’œuvre à son actif. Il a entre autres réalisé des pochettes pour Inquisition, Power Trip, ACOD, Firespawn et Revocation. Cette réalisation colle parfaitement avec l’univers du groupe et risque d’attirer les regards sur son contenu.
L’album s’ouvre avec le titre Cavalcant l’ossa menor, on peut dire qu’il commence sur les chapeaux de roue, avec un énorme hurlement du chanteur, et des guitares qui se rajoutent avec des riffs très rapides. On y retrouve un petit côté black metal. Le deuxième titre est beaucoup plus orienté death metal. Intitulé Tot crema, on y retrouve des parties chantées en voix plus claire qui donne un super effet à ce morceau, et au milieu on découvre un passage plus ambiant qui donne du relief au tout. Un peu plus loin, je vous conseille ces deux titres qui pour moi regroupent tout le meilleur dont peut faire preuve Ósserp, il s’agit de L’abraçada del destí et de L’home en el Laberint. Pour finir cette écoute en beauté, c’est le titre Lluna Negra qui clôture ce CD plutôt réussi. L’ambiance y est sombre et pesante, les guitares se lâchent en nous offrant un des rares solos de cet album.
Bref, ça crie, ça joue vite et bien, c’est bien conçu et c’est du gros death metal underground. S’il vous en faut plus pour être convaincu, allez jeter une oreille sur les plateformes de streaming ou procurez-vous Els nous cants de la Sibil • la !!!
