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First Blood est un premier opus assez intéressant dans son genre. Déjà, lorsqu’on le prend en main, on se rend bien vite compte que les GLDN ont un univers bien à eux. La direction artistique prise par la pochette, ce visage d’homme pris dans un film plastique couvert de sang, est assez intéressante et dégage une atmosphère de malaise assez particulière. Un bon point d’originalité au groupe.
Composé de six morceaux plus originaux les uns que les autres, First Blood est court et ne manque pas d’intensité. Chaque chanson possède une mélodie unique et particulière, avec un fil conducteur qui les relie entre elles, sans pour autant qu’elles soient la copie conforme l’une de l’autre.
GLDN est assez original, vous l’aurez compris, mélangeant plusieurs genres en une seule musique. Original, certes, toutefois ce groupe peut plaire aux fans de Nine Inch Nails car on retrouve un peu le même genre de chansons très complexes que chez le band légendaire.
L’EP commence par la composition Gravedigger, avec un début aux accents electro, la chanson nous emmène dans un univers assez unique, me faisant énormément penser à la bande sonore des films Blade, sortis fin 90 et début des années 2000 pour les suites. Tout au long de cette composition, et même de l’EP, j’ai eu l’impression de faire un voyage dans le temps.
Sur l’ensemble de First Blood, le talent vocal du chanteur m’a impressionnée. D’une maîtrise exceptionnelle, il nous livre la marchandise là où il faut. Que ce soit lorsqu’il chuchote, qu’il scream ou qu’il chante normalement, sa voix est tout simplement spectaculaire.
Honnêtement, je pense que GLDN vaut amplement le détour. Le talent artistique présent du début à la fin de l’opus ne fait aucun doute, et possède un univers bien à lui. Si vous avez aimé les trames sonores des films d’action du début des années 2000, foncez sur First Blood, vous allez adorer.
