YOTH IRIA
As the flame withers
Genre : Black Metal
Pays : Grèce
Label : Pagan Records
Sortie : 25.01.2021

ALERTE POUTRERIE ! Que dis-je, magnificence incarnée et brushing défait !

Chers lecteurs,

En ce début d’année, loin de la scène et des concerts qui rythment d’ordinaire nos existences devenues si moroses par les temps qui courent, je ne pouvais décemment pas passer à côté du 1er opus tant attendu du combo grec, Yoth Iria, création émérite du co-founder de Rotting Christ, Jim Mutilator, himself !

Après avoir disparu de la scène internationale quelques années, il est enfin revenu nous gratifier d’un opus remarquable signé chez le label polonais Pagan Records après un premier EP intitulé Under his sway. Pour cette formation, nous le retrouvons noblement accompagné du Magus au chant (Necromantia, Thou art lord) et de George Emmanuel à la guitare (Rotting Christ, Lucifer’s child), pour ne citer que des membres ayant fait l’histoire de Rotting Christ, s’il en est. Rien que ça ! Je ne peux que m’en réjouir !

Comme une offrande sur mon autel de marbre (je parle de mon bureau), As the flame withers est venu m’offrir tous les ingrédients rituels d’un black métal occulte et puissant aux couleurs claires-obscures, solaires, old school, comme un éternel salut à l’ange déchu non-incarné, non-mort et éternel.

Un voyage sonore envoûtant alliant force et mélodies, saupoudré de blasts grisants et de riffs percutants. Une production d’excellente qualité sortie tout droit de Pentagram Studio dirigé par George Emmanuel.
Après plusieurs écoutes, je ne peux que saluer avec révérence les titres The great hunter et The red crown turns black qui marquent cet album d’un savoir-faire technique et mélodique incontestable. Par ailleurs, le titre Hermetic Code me rappelle les influences de Metal gothique de l’album A dead Poem de R.C: efficace, simple et superbe.

Ceci étant, je mets un petit bémol sur la voix que je trouve parfois un peu plate ou trop lisse, manquant un peu de relief sur des compositions profondes et élégamment bien tournées. Mais c’est sans compter bien sûr sur la beauté et l’atmosphère à la fois sombre et brillante de The Mantis et le doomy-colour de Tyrants qui m’ont particulièrement donné envie d’enflammer le dancefloor et de défaire définitivement mon brushing pour la journée.

Damn it ! Rendez-nous nos lieux de cultes, nom de Zeus !

Alors avis à tous les fans de productions grecques comme on les aime !  As the flame withers est un must have.

Cuvée Millésime 2021. Beauty in darkness…