Bonjour John, et merci de nous consacrer un peu de ton temps. Pour commencer, pourrais-tu te présenter et nous brosser ton portrait de musicien ?

Salut, je suis un guitariste/chanteur de la région liégeoise. J’ai commencé la guitare fin 2004 après avoir découvert Paranoid de Black Sabbath. Après ça, je n’ai plus lâché ma gratte et j’ai vite eu l’occasion de jouer dans de nombreux projets, Belgian Steel, Sabotage (tribute to Black Sabbath), In Rock (tribute to Deep Purple), SteeLover… Actuellement, je suis impliqué au sein de Hitcher, Nightride, Crazy World (tribute to The Scorpions) et mon projet perso John L !

Tu es un homme jeune, or, je ne pense pas me tromper en disant que ta culture est plutôt reliée aux années 80. Quels sont les éléments qui ont forgé ton identité musicale ?

Je suis avant tout un grand fan de Black Sabbath et d’Ozzy Osbourne. C’est cet artiste qui m’a donné l’envie de commencer à jouer d’un instrument et de monter sur scène. Au niveau des artistes qui ont beaucoup compté dans mes influences, il y a Tony Iommi, Zakk Wylde, Michael Schenker, Van Halen, Uli Jon Roth…

Quels furent, jusqu’à présent, les événements marquants de ta carrière et que t’ont-ils apporté ?

Les premières parties d’artistes que je n’aurais jamais imaginé rencontrer lorsque j’ai commencé à faire de la musique : Uli Jon Roth, Vinny Appice (qui est venu nous féliciter après notre concert), Graham Bonnet, Finntroll, Kee Marcello, Shakra, FM, Diamond Head etc… Ce sont des moments inoubliables ainsi que de superbes souvenirs.

Le nom de ton groupe, John L, est aussi le tien. Pourquoi ce choix et doit-on parler d’un groupe ou d’un projet solo, sachant que les nuances entre les deux peuvent être subtiles et varier selon la vision de chacun ?

Il s’agit d’un projet solo, mais géré comme un groupe. Je compose les titres, mais chacun apporte son avis et amène sa petite touche personnelle. Les décisions sont également prises en commun.

Qui sont les musiciens qui t’accompagnent ?

À la batterie, il s’agit de Rusty James et à la basse, Michel Pesch qui est avec moi depuis les débuts du projet.

Tu es impliqué dans plusieurs groupes en dehors de John L. Quelles sont tes motivations à prendre part à de multiples projets ?

J’aime le fait de rester actif, de découvrir d’autres univers et musiciens, en bref, j’aime le challenge. Cela me permet aussi de faire évoluer mon jeu.

La question à laquelle tu as répondu mille fois, mais je suis sadique : il n’est pas indécent de dire que ta voix est souvent comparée à celle de Klaus Meine. Avantage ou inconvénient ?

En effet, c’est une question que l’on m’a posée des milliers de fois, je ne pense pas qu’il s’agisse d’un inconvénient mais plutôt même d’un avantage. Je suis d’ailleurs chanteur dans Crazy World (tribute to The Scorpions), n’hésitez pas à aller y jeter une oreille.

Le premier album, Bring me Home, était sorti en 2015, faisant suite à un EP paru en 2013. Quelles ont été les étapes franchies par John L à la suite de chaque sortie discographique, en matière d’évolution musicale, de notoriété ou autres ?

À chaque nouvelle sortie, je pense que l’on sent une réelle évolution tant au niveau de la production qu’au niveau des musiciens, mais aussi dans la qualité des compositions. Côté notoriété, nous avons notre petit fan club, le projet évolue en grande partie grâce aux gens qui nous soutiennent en venant à nos concerts ainsi qu’en achetant nos albums et merchandising.

Ce qui nous amène à Parler à présent de Heavy Calling, le second album, paru en 2021. Quels en sont la teneur et les ingrédients ?

L’album Heavy Calling est sorti en avril 2021, il comporte neuf titres de pur heavy rock. L’album est un concentré de toutes mes influences. Je pense que le mieux est de l’écouter et de se faire sa propre opinion.

La plage titulaire est illustrée par une video qui contient notamment quelques clins d’œil à des gimmicks visuels utilisés par des légendes, ainsi que certains plans typiques des clips des 80’s. Je te laisse développer… Comment l’avez-vous élaborée, sur le plan visuel ?

Nous avions envie d’un clip qui reflète les influences 80’s du groupe. J’avais la chance de connaître un lieu qui correspondait parfaitement à l’idée que j’avais pour le clip (Stef Vintage Store). Au niveau des plans, il y a en effet quelques clichés ou clins d’œil, notamment un à ZZ Top.

On a longuement échangé nos idées avec le réalisateur (Nicolas Scamardi), on était sur la même longueur d’onde notamment au niveau de l’ambiance générale … On voulait un visuel «John L» rouge, noir, rock, avec un peu d’humour, pas de flammes, faute de budget pour la pyrotechnie, MAIS une fille …

N’hésitez pas à aller jeter un œil : https://www.youtube.com/watch?v=z9EniYKwbqc

Enfin, quels sont tes projets pour les mois à venir et quid du prochain album ?

Dans les mois avenirs, j’espère pouvoir reprendre les concerts de manière plus régulière. Depuis la crise Corona, il est devenu beaucoup plus difficile de pouvoir se produire en live même si j’ai eu la chance de faire une dizaine de concerts en 2020 ainsi qu’en 2021. C’est peu par rapport à avant, mais le plaisir et l’envie d’être sur scène restent intacts.

Quant au prochain album, j’ai actuellement composé 18 nouveaux titres …

N’ayant pas encore eu vraiment l’occasion de réellement faire vivre Heavy Calling en live, il ne faudra donc pas compter avant 2023 pour la sortie du prochain opus.