Blood Red Throne
Imperial Congregation
Genre Death Metal
Pays Norvège
Label Nuclear Blast Records
Date de sortie 08/10/2021

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Elle est là, la dixième galette de nos death métalleux du Nord. En effet, quand on pense à la Norvège, c’est plus souvent pour parler de groupes maquillés en noir et blanc. Mais en décembre 2001, un band fut bien décidé à lancer la machine à death dans ce charmant pays. Même s’il a toujours su rester fidèle à un death parfois teinté de groove et de thrash, on retiendra surtout l’album homonyme au groupe, Blood Red Throne (ou BRT pour les intimes). Ce skeud sera-t-il à la hauteur?

Pour ce qui est du line-up, on retrouve presque le même que sur le précédent opus. Le changement viendra de la basse avec l’arrivée de Stian  »Gunner » Gundersen.

C’est donc le titre Imperial Congregation qui nous ouvre les portes de l’abattoir. Première chose, le son a fait peau neuve. Le tout sonne mieux que le précédent opus. Le son de la batterie donne parfaitement bien, ainsi que la voix, elle aussi mieux mise en valeur. Et pour ce qui est de la musique, alors? Et bien ça reste plutôt lourd, le tempo n’est pas des plus rapides, mais reste assez puissant pour nous briser la nuque. C’est avec deuxième titre, le très apprécié Itika, que BRT nous fera renouer avec ce death thrash agressif et ses riffs pulvérisateurs. Ce titre nous fait des hauts et des bas tant le rythme s’accélère avant de redevenir plus lourd par moments. Notons aussi que c’était l’un des premiers proposés en ligne, de quoi bien nous appâter. Après un rouleau compresseur pareil, on se dit que l’album est enfin lancé, et c’est peu de le dire. On enchaine avec Conqured Malevolence, qui met bien notre nouveau bassiste en valeur dès les premières notes, et reste dans la même violence de riffs. Aucune baisse de régime et aucun faux pas. Transparent Existence, lui, sera beaucoup plus lourd, avec toujours ces solos bien schizophréniques que nous servent Daniel et Ivan.

Bon, les amis, vous l’aurez compris, avec cet opus, on passera par tous les rythmes. Des titres bien lourds jusqu’à revenir vers ce thrash death avec notamment le très bon 6:7 implacable jusqu’au bout. Ou encore HerosAntic, qui dispose du meilleur duo solo/basse de l’album. On peut donc sans se mouiller, dire que cet album est bien meilleur que le précédent. Même, peut-être, l’un des plus recherchés et des meilleurs du groupe. C’est simple, aucuns temps morts (normal, c’est du death) mais rien de répétitif. Le son reste toujours très lourd et surtout d’une qualité phénoménale. Que ce soit celui de la basse, de la batterie, ou le chant. Preuve que BRT est un pionnier du death metal scandinave et qu’il a bien plus d’un tour dans son sac. Un must have donc, qui va tourner longtemps dans vos bagnoles.