Aeon
God Ends Here
Genre Death Metal
Pays Suède
Label Metal Blade Records
Date de sortie 15/10/2021

Site Internet

Après près de neuf ans depuis son dernier album, le groupe Aeon publie enfin son cinquième opus intitulé God Ends Here. Dirigé depuis 1999 par Tommy Dahlström au chant et Zeb Nilsson à la guitare, ce nouvel album est marqué par l’arrivée d’un tout nouveau batteur : Janne Jaloma, et par le retour du guitariste rythmique Daniel Dlimi, qui avait quitté le groupe en 2013 pour des raisons financières.

Dans son ensemble, God Ends Here est un album caractérisé par un Death Metal brutal sans pitié. Mis à part les quelques interludes instrumentaux nous permettant de reprendre notre souffle, l’album est intense du début à la fin. Le growl ténébreux de Tommy est accompagné d’une guitare technique et rapide et d’un tempo violent à la batterie.

Avec généralement des œuvres ayant pour thème le satanisme et l’antichristianisme, Aeon en remet de plus belle dans cet album, notamment avec la chanson Church of Horror. Ce titre, également premier single de l’album, traite des abus sexuels perpétrés par les religieux pédophiles, affaires qui ont éclaboussé le Vatican au cours des dernières années. Gros coup de cœur pour ce morceau où les paroles violentes et crues s’entremêlent à la musique brutale. Oreilles sensibles s’abstenir.

« A deaf mute’s scream cannot be heard

Santa Maria del Pianto

A church of horror

Where rape is blessed by the priests

Naked disabled children sodomized hard by the cross »

Somme toute, God Ends Here est un album immensément brutal et violent. Il est d’une durée de près de 50 minutes divisée en 16 chansons, dont une intro et quatre interludes. Sa rapidité et sa technicité produisent un regain d’énergie. Idéal à écouter pour nous motiver lors d’un effort physique intense. Petite déception personnelle toutefois sur le manque d’originalité de l’album, où l’ensemble des chansons suit la même recette et où aucune d’elles n’a particulièrement attiré mon attention. Mais bon, on peut les excuser, il s’agit sans doute d’une caractéristique propre au Death Metal brutal. Mention spéciale à l’image couverture de l’album, terrifiante mais très artistique !

J’espère que ce nouvel album leur permettra d’entreprendre une tournée internationale, puisque le groupe n’a pas foulé les planches québécoises depuis 2015.