Skydrol
The Horror Diary
Genre Hard Rock
Pays France
Label autoproduction
Date de sortie 29/10/2021

Site Internet

C’est le 29 octobre dernier qu’est sorti le tout premier album du groupe Skydrol, intitulé The Horror Diary. Ce groupe français est fondé en 2019 par deux amis d’enfance, le chanteur Sinners 6 et le guitariste N’hell, rejoints peu après par un ami de longue date, le batteur Ty-Dus. Chaque musicien revendiquant déjà une expérience d’une dizaine d’années dans le milieu musical, ce premier album du trio se veut un mélange de rock traditionnel/alternatif et de hard rock.

Ce premier opus est composé de 12 chansons, pour un total de 38 minutes d’écoute. Il se veut donc logiquement plus complet que leur EP Skydrol, publié en 2020, qui incluait 8 chansons pour une durée totale de 25 minutes. The Horror Diary est d’ailleurs produit par le groupe lui-même. Pour composer ses chansons, Skydrol trouve ses principales sources d’inspiration dans l’univers de l’horreur, comme le démontre le titre de l’album.

Après une courte introduction au clavier, l’album démarre par un excellent premier titre éponyme, The Horror Diary, que j’ai vénéré dès la première écoute. Un puissant riff vient briser la mélodie de l’introduction, pour culminer vers un refrain épique et accrocheur. D’emblée, je note des influences issues du populaire groupe américain Avenged Sevenfold, particulièrement en raison de la sonorité de la guitare, du timbre de voix comparable à celui de M. Shadows lors des couplets et de la thématique horrifique omniprésente. La couverture de l’album me rappelle d’ailleurs les personnages du vidéoclip de la chanson A Little Piece of Heaven.

Par la suite, les chansons s’enchaînent en conservant la même intensité. Le groupe de hard rock moderne n’hésite pas à utiliser le synthétiseur pour embellir les refrains, de façon très modérée, ce qui n’enlève rien au côté rock des compositions. Au fil des titres, les riffs électriques et variés épatent et les refrains savent rassembler par leur aspect accrocheur et hymnesque. L’ensemble ne s’inscrit pas dans la technicité ou la rapidité, mais suit une recette tout à fait agréable à l’ouïe. Mention spéciale aux titres Let it Burn et Outlast, qui sortent de l’ordinaire dans la première partie de l’album.

La huitième chanson, Luna, est une ballade d’une durée de près de trois minutes. De mon avis personnel, c’est le morceau que j’ai le moins apprécié, principalement en raison d’un manque d’agencement entre la voix et les instruments. J’ai toutefois eu un gros coup de cœur pour la chanson suivante, My Freak Show, dont le cri introductif épeurant et l’intensité constante contrastent avec les sonorités de la ballade qui précède.

L’album s’achève avec un superbe morceau final, intitulé On the Road. Très intense, Sinners 6 ose utiliser le scream dans les couplets. Et ça sonne très bien ! Le tempo de la batterie est rapide et le refrain est encore une fois accrocheur. Cette chanson est ma favorite de l’album… pour l’instant !

Somme toute, j’ai vraiment aimé ce premier opus ! Skydrol vient ici nous montrer de quoi ils sont capables, forts de leurs années d’expérience dans le milieu, et réussissent à nous accrocher avec brio. Fans de hard rock intense et moderne, je vous recommande vivement cet album. Voilà un groupe qui promet d’être intéressant à suivre dans les années à venir !