Bonded
Into Blackness
Genre Thrash Metal
Pays Allemagne
Label Century Media Records
Date de sortie 12/11/2021

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Formé en 2018, Bonded ne chôme pas et revient à peine plus d’un an après son premier album, avec Into Blackness qui, comme son prédécesseur, Rest In Violence, sort sur le label Century Media Records.

Les Allemands de Bonded ne sont pas des inconnus de la scène Thrash Metal nationale. En effet, les membres du groupe ont déjà un sacré passif sur scène, voyons tout cela ensemble. Le line-up est composé de Marc Hauschild à la basse, qui travaillait avec le groupe de Power allemand Tauron. A la guitare, on retrouve Chris Tsitsis, également chez Destroy Them et Archdaeva ou encore chez les Grecs de Suicidal Angels à l’époque. Derrière le micro se cache Ingo Bajonczak, chanteur du groupe Assassin depuis 2014. Le second guitariste, c’est Bernd « Bernemann » Kost, ex-membre de Sodom. Il nous reste encore à faire la connaissance du batteur Markus « Makka » Freiwald, lui aussi ancien membre de Sodom et ancien membre live de Kreator, Lacuna Coil et Rotting Christ pour ne citer qu’eux.

Bonded a notamment fait parler de lui avec un titre qui figure sur son premier album Rest in Violence, intitulé Je suis Charlie, qui parlait de l’attentat du 7 janvier 2015 contre Charlie Hebdo. Donc novembre 2021, voilà Into Blackness, composé de quarante-cinq minutes de pur Thrash allemand réparti sur onze titres. Il existe aussi une version avec deux titres supplémentaires : Humanity On Sale et Will to Survive, ce qui pousse le total à 53:44.

Je tenais juste à parler un peu de la pochette que je trouve nettement mieux que la précédente, bien que les deux soient l’œuvre de Björn Goosses, connu pour son travail avec Aborted, The Crown et Carnal Forge.

L’album s’ouvre avec l’introduction The Arsonist Intro, qui nous met l’eau à la bouche avec ses riffs de guitare accrocheurs qui défilent au son des descentes de toms de batterie, pour nous accompagner jusqu’au titre Watch (While The World Burns), plutôt agressif avec un refrain très grand public, qui reste bien en tête. Un peu plus loin, on trouve The Holy Whore, qui se veut plus mélodique, mais avec un refrain très carré, et là aussi le chanteur met le growl de côté, pour dévoiler une voix plus chantée et plus claire. Malheureusement, je trouve qu’ils le font trop systématiquement, sur presque chaque morceau. Un titre qui change un peu, c’est Division of the Damned, car les deux styles de chant sont plus mélangés, s’éloignant du côté répétitif des plages précédentes. Et à vous conseiller si vous adorez les guitares qui hurlent, c’est Way of the Knife, que j’adore et où la voix se veut plus agressive que sur le reste de l’album.

Pour résumer, l’opus reste bon et sur la lignée du précédent, que j’avais apprécié. Si vous aimez le Thrash, il ne va pas révolutionner le genre mais quoi qu’il en soit il vous fera passer un bon moment, bien que légèrement répétitif. Pour ma part, pas évident de trouver un titre qui sorte du lot, je dirais que les plus efficaces se trouvent sur la fin, comme The Eyes of Madness.