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En ces temps de covid qui bloquent les concerts un peu partout sur notre planète, les groupes s’activent tous en studio et inondent les bacs avec des sorties d’albums. C’est le cas d’Adarrak, originaire de Singapour, qui nous balance son premier album intitulé Ex Oriente Lux via le label Satanath Records. Formé en 2016 , le groupe se compose de Zigor Muñoz à la basse, Emmanuel Georgebi à la guitare et de Gustavo Valderrama au micro.
L’artwork représente un sublime mélange de deux civilisations, séparées par un fleuve, le tout dans des tons bleus et jaunes.
Sur Ex oriente Lux figurent huit titres, dont un complètement instrumental.
Final Ethos Demis ouvre l’album de façon frontale et brutale. Pas le temps de dire ouf que nous sommes déjà submergés de violence. Le growl du chanteur est légèrement aigu, ce qui lui donne une voix particulièrement intéressante à entendre.
On découvre ensuite Into the Abyss, qui commence de façon plus lourde et posée, très influencé par le Doom. Le rythme change plusieurs fois et les structures évoluent au fil des cinq minutes quinze. La voix claire de Gustavo se fait entendre, sublimement torturée. Il en va de même pour le troisième morceau intitulé Mettle . Sur le quatrième, Bereft, le chant guttural refait son apparition, pour secouer un peu les cervicales de l’auditeur. Marty Friedman fait une apparition, connu entre autres pour sont travail chez Megadeth . Les trois titres qui suivent sont bruts de décoffrage, brutaux, ce qui fait d’eux mes préférés de l’album ! Intitulés Withering, Through the Fabric of Time et Beneath the Vault of the World, ils valent clairement le détour. On finit en douceur avec une compo instrumentale de tout beauté.
Pour conclure, je ne connaissais pas Adarrak avant cette chronique et je souhaiterais vraiment vous inciter à jeter une oreille sur Ex Oriente Lux qui en vaut vraiment la peine. Le groupe impose sont propre style et ce, dès son premier album. Fans de Death et de mélodie, ne pas s’abstenir !!!
