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Le hasard a voulu que j’écrive cette chronique devant le match de foot France – Hongrie. Ce qui tombe plutôt bien car Molis Sepulcrum est effectivement originaire d’Hongrie. Le groupe pratique un Death Metal plutôt à l’ancienne, ce qui régalera les puristes du genre.
Les hostilités commencent avec le titre The Prey qui débute avec un riff lent qui est vite rejoint par la batterie, ce qui donne tout de suite une accélération au morceau. La voix caverneuse du chanteur nous amène tout droit dans les années qui ont vu la naissance du Death Metal et ça fait du bien. Je suis particulièrement fan du changement de rythme qui a lieu à deux minutes trente, cela donne clairement envie de taper du pied.
Pour le titre suivant, Impaled by Fear, on reprend les mêmes ingrédients que le morceau précédent et on recommence mais en changeant un peu la recette et en y ajoutant quelques petits passages de guitare qui font plaisir. Apres ces deux titres, je me fais la réflexion que la voix du chanteur n’est pas très éloignée de celle de George Fisher (Cannibal Corpse). Ensuit débute le titre The Agony of Decease et là, quelle claque, tout y est pour me satisfaire, gros riff, rythme bien lourd et surtout du talent. Et croyez-moi, du talent, Molis Sepulcrum en a suffisamment pour se faire une place dans le milieu avec cet album. Ce n’est pas avec l’excellent dernier morceau, Left For The Worms, qui d’ailleurs est le meilleur de six titres, que je dirai le contraire. Il clôture avec force cet album.
Le seul bémol pour moi, c’est la durée de cette merveille, vingt-deux minutes cinquante c’est vraiment court, mais ça c’est le gourmand en moi qui parle, forcement quand c’est bon on en redemande à coup sûr.
J’ai été très surpris par cet album de Molis Sepulcrum, que je ne connaissais absolument pas. Si tu connais déjà énormément de groupes de Death Metal et que tu es à la recherche de nouveauté, je te conseille d’écouter Left For The Worms, et surtout si tu es fan des premiers albums de Dismember, Grave ou encore Cannibal Corpse.
Avec tous ces groupes moins connus qui nous livrent de tel albums et que je découvre grâce à Metal Alliance Mag, j’espère que les concerts reprendront pour leur permettre de parcourir les salles de concerts et festivals pour y défendre leur morceaux qui sont pour la plupart juste excellents.
