Indus Valley Kings
Indus Valley Kings
Genre Stoner Rock
Pays États-Unis
Label IVK Records
Date de sortie 18/01/2021

Site Internet

Les New-Yorkais d’Indus Valley Kings et leur Stoner Rock influencé par Kyuss, Black Sabbath ou encore Helmet ont sorti leur premier album éponyme le 18 janvier. Le trio originaire de Long Island nous propose un album inspiré, puissant et bien fourni. Amateurs de riffs lourds et de gros fuzz, tendez l’oreille, cette galette est pour vous !

Le groupe est composé de Billy Fridrich au chant et à la guitare, de Dan Lofaro à la batterie et de Jonathan Lesley Habers à la basse et au deuxième chant.

L’album est composé de neuf compositions originales pour une durée d’un peu plus de trois quarts d’heure. Les styles sont variés et font un mélange homogène et qui tient solidement la route : le chant est grunge avec ses airs sombres et dépressifs, la guitare est lourde à la sauce stoner/doom, l’ensemble groove à l’infini et nous transporte dans un trip désertique épique dont on ne se remet pas vraiment. Indus Valley Kings a été salué par les critiques dès sa sortie en janvier et tous les spécialistes en disaient que du bien. La formation a sa place parmi les grands de ce monde et j’espère que grâce à ce disque, ils auront la visibilité et le succès qu’ils méritent sur cette scène qui regorge de talents et où c’est justement difficile de se démarquer.

Les morceaux que j’ai préférés sont :

  • Cactus People
  • Remains of Yesterday
  • Scapegoat
  • 1000 Wicked Souls

L’âme du disque est unique et tous les morceaux ont un lien logique entre eux, comme un fil conducteur qui les rejoint sans jamais se copier. Le genre d’œuvre que tu dois écouter au volume maximum car tout est bon dans les compositions des américains. Il y a des sonorités très années 90 de la scène grunge de Seattle qui vont rejoindre les plus nostalgiques également. Mais les premiers qui vont accrocher à cette sortie sont, comme moi, les tripeux de Stoner/Desert Rock!

La production sonne comme un mélange d’albums de Sleep et d’Alice In Chains : gras, lourd, intense mais nuancé. On rentre dans l’ambiance assez rapidement et de la première jusqu’à la dernière note, on écoute religieusement cet album frais, original et d’une écriture à couper le souffle.

Une infusion des genres habilement dosée : Doom, Stoner, Grunge et même du blues ! Le résultat est surprenant et le disque est à écouter pour tout mélomane qui se respecte.