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Après la parution en février du E.P Leuchtend tobt der Geisterwald qui était un adieu à leur batteur Grroll et qui comprenait deux anciennes chansons chantées par Grroll durant lesquelles Taaken avait pris le rôle du batteur, nous avons droit à un tout nouvel album de la formation Allemande Odal.
Odal fait dans le Pagan Black Metal, produisant le tout avec un peu plus de raffinement qu’un Black Metal traditionnel sans toutefois être trop léché. Odal sait créer une atmosphère qui enrobe l’auditeur, l’agrippe et procède à son enlèvement. Welten Mutter est tout sauf linéaire et banal. On explore diverses avenues, on soulève la poussière avec des mélodies détonantes et on sait surprendre. Le Black Metal Allemand a ce je-ne-sais quoi qui le démarque grandement de ses congénères.
La pièce Schattental emprunte les sentiers du Epic Black Metal en ajoutant une touche folk avec violons en arrière-plan, pour ensuite nous balancer des guitares vengeresses et odieuses. La pièce passe par plusieurs transitions et l’ambiance est excellente! C’est vraiment la force d’Odal.
Ensuite avec Der kalte Nächte Atem, on nous rentre dedans avec de l’excellente guitare balayée et du synthé bien moulé dans la composition, pas trop en avant-plan. La guitare est vraiment fabuleuse et a un son très intéressant.
La prochaine pièce Welten Geflecht commence avec une approche Heavy traditionnel et ensuite vient se vautrer dans le Thrash pour finir par alterner. La mélodie rythmée se veut solennelle et violente. Du pur bonheur. Hochements de tête garantis.
Je ne sais si c’est parce que Taaken a comme collaboratrice rien de moins que sa femme (A.D.D) mais les éléments se fusionnent bien ensemble (A.D.D joue du synthé ainsi que du violon tandis que son rôle principal est la basse.) Odal sait manier les ficelles pour produire un bon rendu en matière de Black Metal.
Welten Mutter est une sortie pour 2021. Un album à posséder pour mieux se faire posséder par la suite!