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Il est rare qu’un single apparaisse sous cette rubrique. Une fois n’est pas coutume, attardons-nous sur Black Nazareth, qui se présente à nous par le biais de ces deux titres. Il semble que l’objectif du groupe soit de publier régulièrement de nouveaux morceaux, mais pas au format album. Aussi, il nous semble opportun de mettre un coup de projecteur sur cette nouvelle formation néerlandaise afin qu’elle ne passe pas sous vos radars lors de ses prochaines sorties.
Formé en 2017 par Menno Gootjes (guitares) et Henry G McIlveen (basse), qui avaient déjà collaboré au sein de Threnody, groupe de Metal Progressif, l’idée était de développer un projet plus Hard-Rock/Metal. Le duo a pris le temps nécessaire pour parvenir à fixer le line-up actuel, faisant appel à Daniël de Jongh (chant, également membre de Textures), Martijn Spierenburg (claviers, Within Temptation, excusez du peu) et Ernst van Ee (batterie).
Waiting for Tomorrow présente un Hard-Rock assez dur et sombre, qui fait penser à ce que l’on pouvait entendre dans les années 90 de la part des groupes phares de la décennie précédente, tentant de se remettre en question suite à l’effet de la déferlante Grunge. Le Skid Row de la période Subhuman Race, ou Ugly Kid Joe et son Menace to Sobriety, peuvent notamment venir à l’esprit.
River Runs Deep, quant à lui, se veut beaucoup plus enjoué, ensoleillé même, avec son riff, son refrain accrocheur qui en aurait fait un vrai hit aux Etats-Unis pendant l’âge d’or du Hard-Rock, et son long solo enthousiasmant, ni ennuyeux ni démonstratif, comme on les aimait autrefois.
Assurément, cette première sortie excite notre curiosité de découvrir les prochaines.
