Cambion
Conflagrate the Celestial Refugium
Genre Brutal Death Metal
Pays Etats unis
Label Lavadome productions
Date de sortie 26/03/2021

Site Internet

Cambion est un groupe de Death Metal originaire d’El Paso au Texas. Il est composé de Rich Osmond au vocal et à la basse, de Thorben Rathje à la guitare, puis de Chason Westmoreland à la batterie. Le trio s’est formé en 2013, et c’est le premier album du groupe qui compte aussi 2 démos à son actif. Le CD produit par Chris Erkens est sorti via Lavadome records**.**

Tout d’abord, nous pouvons remarquer que le groupe ne s’est pas crée par pur hasard car Rich Osmond et Thorben Rathje, malgré leurs carrures, ne se sont pas rencontrés à un casting de videurs de boite de nuit **,** mais faisaient partie du même groupe du nom de Reign of Terror. Le groupe se dit inspiré de groupes tels que Hate Eternal et Centurian pour ne citer qu’eux. Donc vous vous en douterez, nous n’aurons pas droit à une ballade de Francis Lalanne, mais bien à un bon gros Brutal Death bien speed qui promet de cogner sévère. Je suppose donc que ce disque pourrait bien être une alternative pour arrêter le café du matin ! Aller hop, c’est parti ! Voyons ce que ce Conflagrate the Celestial Refugium a dans le ventre !

Le premier titre Conflagrate the celestial refugium donne de suite le ton ! Le morceau commence sur un Brutal Death très rapide (on en attendait pas moins) jaugé de blast beat bien bourrins mais sans jamais se montrer trop lassant et laissant place à un magnifique solo qui nous montre le talent de notre gratteux Thorben Rathje ainsi que la rapidité du talentueux batteur, Chason Westmoreland qui n’en démord pas tout le reste du cd.

Bref vous l’aurez compris, après cette première baffe, je n’ai pu que tendre l’autre joue car en effet, le morceau suivant Vae victis reste dans la même trempe mais avec plus de temps morts, ce qui nous laisse respirer pour enchaîner sur Cambion, prochain titre et sûrement l’un des meilleurs morceaux de l’album. En effet, celui-ci ne baisse aucunement de régime. Passé les 2 minutes du morceau, nous avons droit à un des riffs plus typé Trash/Death qui nous change carrément du brutal et qui nous laisse sur notre faim, car ce changement se fait sur les dernières minutes. Quel dommage, on en redemande bordel ! Ce changement ne sera que de courte durée car nous reviendrons sur les prochains morceaux de nouveau avec un bon Death brutal des familles et qui n’a pour ainsi dire, rien à envier au talentueux groupe Aborted dont nous sentons aussi une influence.

Au niveau du son, cette galette se veut d’une très bonne qualité. Le son est propre, les instruments sont intégrés du feu de Dieu comme la voix de Rich Osmond. Les morceaux s’enchaînent avec toujours autant d’efficacité. Puis nous arrivons dans le dernier carré de cette galette sans nous en rendre compte. La musique est tellement rapide et s’enchaîne tellement parfaitement d’un titre à l’autre que ça en est presque fatiguant physiquement, rien qu’à l’écoute (et au headbang solo). Je n’ose imaginer tout cela en live… L’avant dernier titre Fatalitism est toujours aussi efficace avec une touche de Grind cette fois-ci, le solo et la durée en plus.

Nous finissons donc l’album avec Obscuratio. Ce titre épilogue de 9,43 minutes se veut d’entrée très apocalyptique et obscure. Mais c’est une très bonne façon de passer de la tempête au calme, et de nous laisser savourer le fait d’avoir survécu à la brutalité de cet album. Ici, pas de vocaux. Juste du gros son et de la mélancolie. Ce qui va me permettre de conclure sur une note très positive.

Ce premier album de Cambion est un régal de 35.45 minutes de pur brutal Death Metal, et nous montre que le groupe dispose d’un immense potentiel, ainsi que d’un bon producteur, Chris Erkens. Le son est juste parfait et les morceaux suffisamment recherchés avec quelques prises de risque pour ne pas sombrer dans la lassitude.

Pour les amateurs du genre, c’est un album à écouter sans hésitation et sans modération.