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Né des cendres du grand Zed Yago, Velvet Viper est un peu revenu aux affaires de manière inattendue en 2017. Emmené par la chanteuse Jutta Weinhold qui affiche tout de même 73 printemps, les Allemands nous proposent Cosmic Healer, leur nouvel album.
Le but affiché n’est pas de révolutionner le genre, on pouvait s’en douter, le style des Germains ayant très peu évolué depuis leur premier opus en 1991, du Heavy Metal, sans artifice. Les amateurs du genre peuvent être rassurés. Ils seront donc en terrain connu avant d’entamer l’écoute de ce disque.
Au menu, une succession de titres bien construits mais dont aucun ne parvient à vraiment tirer l’album vers le haut, à l’exception du très bon Let Metal Be Your Master. Qu’on ne s’y méprenne pas, l’ensemble est extrêmement cohérent et mérite plusieurs écoutes. Osiris, une chanson très épique où la voix de Jutta fait merveille, en est un parfait exemple.
Il serait absurde de dire que cette dernière sauve Velvet Viper du naufrage mais on ne peut pas nier non plus que c’est elle qui tire tout le monde vers le haut grâce à sa voix reconnaissable entre mille, et à cette façon bien à elle de rendre chaque titre intéressant…même si on voyage souvent dans la plus grande banalité musicale et où l’inspiration a quitté le navire.
Rien de bien neuf donc du côté de Velvet Viper. Un album à réserver aux amateurs de Heavy Metal carré et sans surprise. J’en fais partie mais je me devais d’être le plus juste possible.
Bon, Jutta, je t’aime tout de même toujours, tu sais !
