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L’histoire de Primal Age est en deux parties, une première naissance en 1993, une démo « Gates of Mind » (1996) et un EP The Light to Purify en 1999, qui mènera à une pause entre 2000 et 2005. C’est alors qu’il renaît comme le phœnix pour nous donner toute sa dimension en sortant albums, EP et split et nous livre cette année Masked Enemy. Composé de onze titres avec l’interlude… au milieu du CD.
Si la pochette travaillée avec Visual Injuries peut laisser un doute, malgré les symboliques, sur le son qui va sortir de cet album, dès les premières notes les choses sont claires et nettes ! On est invité à écouter l’intro. Les morceaux s’enchainent, le son des guitares peut surprendre les non-initiés. Le refrain et le rythme d’Adolescent Humanity restent en tête indéniablement, au dialogue des différentes voix s’ajoutent celui de l’enchainement entre les riffs rapides des guitares de Benoit et Florian, et la batterie de Rudy. L’interlude The Downside Of Progress est juste une pause avant la claque qu’est Who Dares Wins. Ils sont d’une efficacité redoutable, un son qui nous rappelle le Metal que l’on aime avec une énergie Core dont on ne peut plus se passer.
Primal Age est un groupe qui ne laisse pas indifférent. Il se sert de sa voix et s’engage dans des actions telles que la lutte pour l’arrêt des tests sur animal en laboratoire et contre la maltraitance. Un groupe dont je pourrais débattre avec un aficionado de la non-politique dans le Metal. Ces engagements factuels sont en cohérence avec les propos des titres de Masked Enemy.