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Amateurs de Judas Priest, Iron Maiden, Manowar et autres bands des années 80, vous allez être servis et bien nourris par Half Life et leur premier album Like a Jungle. Ce groupe d’Italie commence en force dès la première chanson (Like a Jungle) avec un chant solide qui nous rappelle les grands Dickinson et Halford.
D’ailleurs, c’est ce premier titre que j’ai le plus aimé ; c’est le plus rapide et il contient un breakdown particulièrement lourd en son milieu. Étant moi-même amateur de metal pesant et véloce, je dois avouer que je l’ai écouté plusieurs fois pour ces raisons, mais aussi pour le savoureux solo de la fin.
Les huit pistes se révèlent très solides, avec un son classique hard/heavy très constant sur toute la durée, mais sont exécutées avec assez d’originalité pour que l’écoute ne soit pas répétitive. Les deuxième (Dance of Madness) et troisième (Virus) chansons, sont de bons exemples illustrant cette affirmation : on reconnaît le son et le style du groupe dans les deux, mais chacune se distingue assez pour ne pas avoir l’impression qu’on vient d’écouter deux fois la même pièce sonore.
La quatrième chanson (The Last Time), est une ballade rock. L’auteur de cette chronique n’est pas le plus grand fan des ballades dans le metal, mais je dois avouer que celle-là ne fut pas déplaisante à écouter. Elle me fait penser à du Guns N’ Roses par bout, tout en restant dans le style de Half Life. La chanson idéale à écouter avec votre copain ou copine pour la Saint-Valentin !
En continuant dans l’ordre, la cinquième chanson (The Enemy Inside) est celle qui me semble la plus moderne dans son exécution. Elle se démarque beaucoup des autres, et même si j’ai beaucoup connecté avec la première, The Enemy Inside est mon coup de cœur sur cet album en raison de son originalité. Les cordes font un très bon travail, tant au soutien rythmique qu’en solo, mais l’apport de la batterie est à noter aussi : Half Life est doté d’un très bon batteur et son talent se perçoit, pas seulement, mais principalement dans cette chanson.
I Am God et Rearrange sont les titres qui sonnent le plus power metal. Pleins d’énergie, de vocaux avec des falsettos et de solides backing vocals. Ils sont très accrocheurs et je suis certain que si un jour on voit le band dans un stade, c’est ceux-là dont les fans vont reprendre le refrain en chœur en même temps que le chanteur. Ces compositions seraient vraiment efficaces en live, pour que la foule puisse partir en pogo.
Les riffs, tantôt heavy, tantôt très mélodiques, sont encore plus appréciables grâce à la qualité sonore. On peut facilement s’en rendre compte en écoutant la dernière chanson, We’ll Walk in Silence : on peut distinguer chaque instrument, ce qui est très appréciable pour ceux qui aiment écouter la musique pour ses subtilités ou qui aiment qu’on puisse entendre une basse qui ne se perd pas dans le fond quand les autres instruments embarquent.
Pour finir, ce groupe est plein d’énergie, d’âme et saura plaire à nombre de fans de metal classique des années 80. Je recommande fortement cette découverte musicale qui, pour ma part, a su m’accrocher du début à la fin.