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Prelude to Conquest, 1’29, est la scène d’ouverture d’un film historique ou d’un péplum qui promet du grand spectacle. C’est le morceau introductif de l’album tout entier qui nous délivrera, à suivre, pas moins de 10 titres d’en moyenne 5 minutes.
Puis les guitares entrent en jeu, dès les premières notes de Kingdom of the Ghosts, rapides et planantes en même temps. Il y a quelque chose de lyrique dans ce son, malgré l’absence du chant de Mattia Fagiolo, nouveau chanteur de la formation italienne, pendant la première minute du deuxième morceau de l’album.
Après des changements de line-up, Dragonhammer est à présent pérenne, avec six membres dont le bassiste Gae Amodio, fondateur du groupe. Second Life, album du renouveau, attendu par les fans, est sorti le 4 novembre dernier. Ces musiciens, dignes de représenter la scène power metal européenne, continuent leur chemin avec le label My Kingdom Music.
Les solos de guitare, sur Sickness Divine, sont délicieux. Into the Warrior’s Mind parle à mon âme de guerrière, on sent que le combat se prépare. L’intro avec les chœurs, et le chant dans son ensemble dans Shattering Hope, nous installent définitivement dans l’univers de Dragonhammer. On ralentit le rythme avec Fallen Brother, qui n’a rien à voir avec le titre de Kreator. Une balade lyrique ancrée et rythmée qui nous démontre l’étendue du travail de production.
Je vous laisse découvrir les autres morceaux en vous conseillant d’acquérir Second Life en CD ou en vinyle, car le livret délivre un message des artistes à l’attention de chacun. L’album est réfléchi et est un mélange d’un son reconnaissable qui réjouira les aficionados du style et d’introductions instrumentales ciselés, les marquant dans un contexte historique.
Pour moi, cet album est la version moderne et metal de la citation de Confucius : « On a deux vies. La deuxième commence quand on réalise qu’on n’en a qu’une. ».
