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Machine Blood est composé de 11 chansons. L’album commence par un prologue d’une minute 36 secondes grâce auquel l’auditeur entre dans son univers, accompagné par une guitare acoustique. Jouant avec ses cordes, le guitariste nous transporte dans une ambiance un peu bohémienne.
La seconde composition, Left Behind nous montre les vraies couleurs de l’opus. Avec un début toujours acoustique pour faire suite au prologue, puis un scream se fait entendre à quinze secondes. Guitare électrique, batterie, basse, scream et chant viennent prendre la relève. Finie la ballade acoustique et bienvenue au Metal !
La composition qui m’a le plus accrochée est la cinquième, The Swordsman. D’une durée de six minutes, la chanson nous démontre le savoir-faire des artistes. Les soli de guitares sont magnifiquement exécutés. Ce sont eux et les variations de voix qui m’ont fait apprécier particulièrement ce morceau. Comme la chanson est longue, elle est divisée en plusieurs parties, ce qui nous donne plusieurs ambiances. Passant d’une ambiance très agressive à relaxante par moments.
En avant-dernière composition, nous avons Machine Blood. Commençant avec la voix claire du chanteur, l’auditeur est transporté au début de la chanson dans les grandes années du heavy metal. Avec sa voix puissante, Bjarne Matthiesen nous montre qu’il est capable de faire autre chose que de « crier ». Placer Machine Blood en avant-dernière position était une très bonne idée. Elle représente très bien l’album. Selon les diverses parties de la chanson, on en retrouve un peu tous les aspects.
L’album se clôt avec Epilogue, qui reprend la trame de Prologue. Elle ferme parfaitement cet opus en nous rappelant comment nous avons commencé notre aventure avec ce troisième album.
D’une durée de 56 minutes, Machine Blood est un petit bijou du Danemark. Si vous aimez le metal alternatif, je pense que vous allez fortement apprécier cet album. Si vous ne connaissez pas NORĐ, foncez ! Pour moi, ce fut une très belle découverte.
