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Le 22 octobre sortait Where Fear and Weapons Meet, le troisième album studio du groupe ukrainien 1914, qui a pris l’habitude de nous raconter les atrocités de la Première Guerre Mondiale avec un Black/Death Metal lourd auquel on ajoute des éléments du Doom. Une musique à l’ambiance qui attise la curiosité du début à la fin de chaque morceau.
L’intro nous plonge directement dans cette époque turbulente. Puis, les morceaux vont s’enchainer sans répit, sans qu’on ait l’occasion de se remettre de l’assaut ! C’est la guerre !
La violence se déchaîne et les quelques orchestrations présentes dans l’album ne font que renforcer les sentiments liés à la gravité des faits relatés, à l’instar de Pillars Of Fire (The Battle Of Messines). Nous arrivons à …And A Cross Now Marks His Place ! Un titre puissant ! Les paroles correspondent à ce qu’on écrirait à une famille pour l’informer que son proche a été tué au combat. Je ne peux m’empêcher d’avoir la chair de poule en écoutant cela et en me rappelant que des millions de lettres similaires ont été expédiées à ces moments sombres de notre Histoire. Bref, revenons à l’album. L’ambiance reste en symétrie avec la musique en matière d’intensité.
Le morceau qui suit débute par un extrait qui m’est très familier : l’hymne national belge ! Inutile de préciser que 1914 ne tarde pas à passer à l’attaque, encore une fois. Les riffs sont efficaces et le chant ponctue les notes tel des coups de baïonnette !
Les morceaux suivants, qui clôturent l’album, restent fidèles à cet environnement développé dès la première seconde de l’opus. Une fois terminé, après une heure et trois minutes d’écoute, je n’ai eu qu’une seule envie : m’y replonger!
En résumé, c’est un album qui s’inscrit dans la même lignée que le précédent, à savoir The Blind Leading The Blind (2018), qui a été très bien reçu par les fans du genre et celui-ci ne devrait certainement pas les décevoir !
