Xenos
The Dawn of Ares
Genre Thrash Metal
Pays Italie
Label Iron Shield Records
Date de sortie 25/06/2021

Site Internet

Les groupes de Thrash siciliens sont légion ces temps-ci. En effet, il semblerait que cette merveilleuse contrée porte son dévolu sur ce genre de musique. Peut-être pour ses riffs aussi intenses et bouillants que le Vésuve ? Donc, affaire à suivre, ayant écouté en boucle le dernier son d’Exodus (mon groupe de Thrash favori), il est temps de changer de disque et de partir découvrir The Dawn of Ares.

Avant toute chose, le groupe est originaire d’Agrigento, une ville sympa en Sicile avec son lot de monuments, comme souvent en Italie. On a donc Ignazio Nicastro à la basse et au chant, et Giuseppe Taormina à la guitare. Ils ont composé toutes les musiques. Puis nous avons Danilo Ficicchia à la batterie. The Dawn of Ares est le deuxième CD du groupe. Et pour ceux qui suivent mes chroniques, vous remarquerez que cela fait bientôt un an que j’écris des textes sur de jeunes groupes comme celui-ci. Une bonne réponse à ceux qui disent que le Metal est mort, et ce genre de conneries.

Entrons directement dans le vif du sujet, et sans intro avec I Am the Machine. Pour l’instant, le son est très old school, comme la voix. Un titre qui met l’eau à la bouche et nous montre que le groupe sait faire de la technique. Mais l’album, pour moi, démarre vraiment à partir deuxième morceau : All Shall Fall. Dans ce titre, tout est bon ! On passe du blast beat au mid tempo dans les refrains, les solos sont très recherchés et surtout, c’est dans ce dernier que l’âme du groupe se révèle. Les sons des guitares et de la basse ainsi que les lyrics vous mettront dans une ambiance chaotique. On n’a qu’une envie, c’est d’être en live et de hurler All Shall Fall avec notre cher Ignazio.

Une ambiance qui vous fera penser un peu à celle de l’album Dystopia de Megadeth, surtout dans le morceau Shields, qui aura des aires de Bullet to the Brain du dernier cru du groupe de Dave Mustaine. On retrouvera aussi cette ambiance apocalyptique dans Still the Front et Circle of Lies. Il faut noter aussi la légère influence d’Annihilator dans The Healers.

Vous l’aurez donc compris au vu de ses influences, ce groupe envoie du très lourd. Toutes les musiques sont d’une technique implacable sans pour autant tomber dans le  »trop » qui laisse souvent place à quelque chose de chiant et difficile à cerner. Chaque morceau dispose de solos aux petits oignons exécutés de main de maître par Giuseppe. Je souhaite pleins de succès au groupe qui, je suis sûr, fera parler de lui avec cet excellent album.