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Le groupe français Sordide revient cette année pour nous présenter leur 4e album. Sept ans après leur premier opus, la France a peur, les normands s’affirment une fois de plus en nous balançant un Black Metal teinté de punk sur des paroles écrites dans la langue de Molière. Mais n’espérez pas comprendre les paroles. Cela était sans doute voulu mais la voix a été relayée au second plan, ce qui donne une ambiance particulière au sept titres que compose cette galette au point de croire dans un premier temps qu’il y a un souci avec notre casque. Mais le plaisir reste au rendez-vous.
Comme à leur habitude, les musiciens de Sordide ne respectent pas les codes du Black Metal et n’hésitent pas à placer des ambiances que l’on pourrait qualifier d’acoustique avant de revenir frapper sauvagement nos tympans avec des riffs sauvages et brut de décoffrage. Le morceau Ruines futures en est un parfait exemple.
La piste 3 intitulée L’atrabilaire démarre sur des sonorités presque industrielles et rappelle l’univers musicale de leurs compatriotes de Sidilarsen ou Punish Yourself. Celles-ci servent de fil rouge et viennent donner une dimension différente au Black sans pour autant le dénaturer. Les puristes ne l’entendront peut-être pas de la même oreille mais il est important de saluer la maîtrise technique pour réussir un mélange de ce style.
Si les découvertes ne te font pas peur, je ne peux que te conseiller de te procurer leur album et de te laisser transporter par l’univers sombrement poétique de Sordide.
