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Alex Parkinson est polyvalent et très créatif ! Il nous propose un univers un peu à la Marvel, où son superhéros Mothman tente de sauver le monde.
Chaque pièce est différente et a sa personnalité propre. Aussi, les quatre premiers singles (Cloud Giant, Infinite Ocean, Hollow Earth et the Simpsons=Real Footage) ont leur propre design illustré !
Tout débute avec Mothman Takes Flight, et on ne chôme pas. Un morceau rapide qui nous rentre dedans avec du groove et une certaine hyperactivité Stoner Rock. Un deux minutes expéditif.
Ensuite on enfonce le clou avec Hollow Earth : des riffs lourds et plus lents. Une voix robotique nous sert une narration entre les manifestations vocales. Malheureusement le mix est trop fort pour cette voix et ça agace un peu. Mais les vocaux sont terriblement accrocheurs et font redoutablement penser à Devin Townsend. Une bonne folie avec accents humoristiques. Vraiment plaisant comme piste.
Nomad flirte avec l’Industrial Metal du type Fear Factory. La ligne mélodique est très enlevant et bien exécutée. Monsieur Parkinson sait nous divertir grandement ! Un pur bonheur ! Ce n’est pas la pièce la plus complexe de l’album, mais la prestation est drôlement efficace !
Indrid Cold nous lance au visage des vocaux plus enragés et chaotiques. Les vocaux sur cet album sont très versatiles et l’ennui n’est pas permis ici. On assaisonne de riffs bien disséminés rappelant Gojira et c’est très bien !
Infinite Ocean nous dévoile des vocaux clean et de bonnes harmonies vocales. C’est absolument vendu d’avance, on ne peut pas rester indifférent. On ne réinvente pas la roue mais c’est bien fait compte tenu des moyens. Je vous rappelle que c’est autoproduit. Après quelques tergiversations simples on nous balance quelques manifestations de folie à la guitare pour ensuite revenir à la charge avec des riffs mélodiques à souhait rappelant Voivod (touche Cyber Progressive). Une compo agissant comme un piège se refermant sur l’auditeur à mesure que les minutes s’enchaînent.
The Simpsons = Real Footage surprend avec des vocaux féminins. Cette pièce me rappelle Ayreon dans sa structure : du Heavy Metal classique avec des paroles évoquant une histoire. Nous avons droit à de bons solos et l’emprise du hochement de tête intensif est tout près !!!
Agarthan Riders est comme un hommage à Iron Maiden ! Une piste forte et digne de n’importe quel groupe légendaire du genre. Les guitares sont en stéréophonie mélodique et se partagent aussi la rythmique et le type solo de bonne façon. Ce titre sonne vraiment bien. Difficile de ne pas s’engouffrer dans ces mélodies.
Cloud Giant sonne beaucoup Devin Townsend et nier son influence serais un mensonge ! Ce titre sonne très différemment des autres, se démarquant par un son et une écriture beaucoup plus raffinée et progressive. C’est la piste pour les amateurs de Metal Progressif vaporeux et très Gentle Giant ou Jehtro Tull.
Squonk est l’action la plus courte sur l’album, elle sert de préambule à Roko’s Basilisk, qui, elle, est une intervention agressive avec vocaux filtrés par plusieurs effets. Une brisure vient ensuite nous acheminer vers un Stoner Rock rapide et surprenant, presque comme un revirement improvisé, pour ensuite revenir en force avec cette puissance afin de boucler le tout en beauté.
Hollow Sun est la onzième et dernière œuvre de l’album. Des guitares acoustiques se confondent avec des solos et des percussions organiques et rapides, presque tribales : un mélange spécial. Les chants font antithèse à des solos rapides et répétitifs et affirmés. Un seul bémol, la fin est abrupte et sans avertissement.
J’aurais grandement apprécié ne pas avoir à vivre ce coït interrompu !
Mothman and the Thunderbirds est un puits sans fond de créativité et d’audace et un divertissement étonnant. Into the Hollow plaira aux fans de Devin Townsend (sa folie et univers puissant et éthéré) et Mastodon pour l’énergie et les mélodies vraiment accrocheuses !!!
